La semaine dernière, on vous donnait les bons plans pour trouver la coloc' idéale. Même si la cohabitation c'est souvent cool, il y a quelques éléments auxquels faire gaffe pour éviter les gros hics au moment de quitter votre petit nid.
En général la coloc c'est cool, à condition de
connaître ses droits pour éviter les mauvaises surprises. Déjà, le locataire est chargé d'entretenir les lieux, même si
certaines réparations sont à la charge du propriétaire. Ensuite, il y a des petits trucs à prendre en compte avant de signer quoique ce soit. Car qui dit signature dit engagement.
Signer un bail un peu trop rapidement sans lire les petites lignes, ça peut faire mal au porte-monnaie lors du départ. Départ pour lequel il est nécessaire de déposer un préavis.
Faites aussi attention au
pacte de colocation et à la clause de solidarité. Concrètement, cela signifie que
vous êtes solidaire dans le paiement du loyer le temps qu'une autre personne prenne votre place.
Vous pouvez donc être amené à payer un loyer, et ce même si vous êtes déjà parti. Ce n'est pas automatique et tout dépend des contrats, donc les mots d'ordre sont
vigilance et communication.
La sous-location, une fausse bonne idée ?
Pendant l'été, sous-louer dans une coloc ça peut être le bon plan... à quelques conditions près. Déjà dans tous les cas et même si le bail prévoit cette option, le propriétaire doit être au courant. Dans le cas contraire, sous-louer est illégal. Le bailleur, soit le proprio, doit transmettre les informations concernant le bail à tous les colocs par lettre recommandée avec accusé de réception.
Sous-louer une place en colocation, c'est aussi être responsable du paiement des loyers et des possibles dégâts causés par la personne. Pour le sous-loc', un contrat doit être signé. "En revanche, si le bail n'est pas renouvelé en temps et en heure, vous pouvez être considéré comme un occupant sans droit ni titre", indique Michaël Mokrowiecki, avocat en droit immobilier à Lille. Et là ça craint un petit peu parce que, dans ce cas, le bailleur a le droit de vous expulser.