Photo d'archives.
Après plusieurs mois d'enquête sur les nombreuses dégradations commises sur des commerces de la métropole lilloise, la Sûreté Urbaine de Lille a arrêté en début de semaine six personnes soupçonnées d'être les auteurs de ces attaques. L'une d'entre elles à été déférée, les autres ont depuis été libérées.
Pour rappel, depuis plusieurs mois, des commerces de bouches métropolitains sont la cible de dégradations antispécistes. Après la boucherie Esquermoise, les 3 coqs,
Canard Street, la dernière attaque remonte à cet été où une fromagerie de Wambrechies avait retrouvé un beau matin leur vitrine caillassée et taguée.
La tension était alors encore montée d'un cran entre militants vegan extrémistes et commerçants mais
aucune nouvelle attaque antispéciste n'avait eu lieu depuis fin juillet.
L'enquête menée par la police lilloise ne s'est pas arrêtée pour autant. Et selon les informations des collègues de
La Voix du Nord,
"cinq femmes et un hommes", âgés entre 21 et 54 ans , tous présentés comme militants vegan, auraient été arrêtés lundi après-midi et mardi matin.
Toujours selon le quotidien, ce serait grâce à
une trace d'ADN retrouvée dans l'une des boutiques dégradées que la Brigade des affaires générale de la Sûreté urbaine de Lille aurait pu remonter jusqu'à eux.
Placées en garde à vue, cinq d'entre elles ont finalement été remises en liberté, a annoncé le parquet à La Voix du Nord, ce mercredi midi.
Seule une femme de 21 ans est toujours poursuivie et sera jugée le 14 décembre prochain pour les dégradations qu'elle aurait pu commettre sur trois enseignes lilloises dont Canard Street.