Ce n'est pas de notre fait, promis on n'a (fondamentalement) rien contre les trottinettes électrique. Mais les adeptes sont tellement nombreux aujourd'hui que la ministre des Transports Elisabeth Borne a annoncé mardi à l’Assemblée nationale qu'elles seraient bientôt interdites sur les trottoirs pour éviter les accidents qui sont, eux aussi, de plus en plus nombreux.
Bien-sûr qu'ils sont pratiques ces nouveaux engins de déplacement personnels (aka EDP, oui, ils ont leur petit nom) comme les gyropodes, les hoverboards et ces fameuses trottinettes électriques. On ne jettera pas la pierre à ceux qui optent pour eux plutôt que pour leur vieille voiture diesel pour aller au taf ou à la fac. Le problème, c'est qu'il y en a maintenant de plus en plus en ville et qu'il va falloir faire une petite mise à jour sur le code de la route pour les intégrer dedans.
La ministre des Transports a donc annoncé mardi à l'Assemblée que ces EDP vont donc avoir leur propre catégorie de véhicules dans le fameux code. Le but ? Mieux réglementer leur usage. Pour le moment, les trottinettes électriques sont "tolérées" et peuvent cohabiter avec les piétons sur les trottoirs si leur vitesse ne dépasse pas les 6km/h. Sauf que certains bolides peuvent pousser au-dessus de 20 km/h. Du coup, pour éviter de mettre en danger les piétons, la ministre entend les bannir des trottoirs.
Où vont-elles donc rouler alors ? "Pistes, bandes cyclables ou zones 30", explique Elisabeth Borne. La ministre précise que cette nouvelle réglementation sera plus ou moins flexible car les maires auront aussi leur mot à dire. Côté timing, on ne sait pas encore quand elle entrera en vigueur.
Et sinon, juste pour info, selon les derniers chiffres de la Sécurité routière publiés dans Le Parisien, les accidents liés à la trottinette (électriques ou non) ou encore impliquant des rollers ont vu leur nombre augmenter de 23% l'année dernière. Mais le nombre des ventes d'EDP augmente encore plus vite. Tout va trop vite en fait.