Si Vozer vous demande de boire à l’œil, c'est que ce n'est pas Vozer
Lucie Delorme,
2 min de lecture
01 nov. 2018,
Lucie Delorme,
2 min de lecture
01 nov. 2018,
Il est arrivé un truc pas marrant du tout, dernièrement : des gens sont entrés dans un kebab du Vieux-Lille et ont menacé d'en faire une mauvaise publicité sur Vozer.fr s'ils n'avaient pas des bières gratuites. Du coup, on sent qu'il faut qu'on précise un truc ou deux.
Ça commence comme une blague : deux mecs entrent dans un kebab, commandent, refusent de payer et exigent en plus des bières gratuites. Devant le refus des patrons, ils déclarent être responsables de Vozer et menacent de descendre l'établissement s'ils n'ont pas ce qu'ils réclament. Une scène pas possible (les deux lascars ont même pris des photos et demandé le nom de la patronne...) qui a duré un bon bout de temps. Heureusement, le patron du kebab a eu la bonne idée de nous envoyer un message sur notre page Facebook pour nous raconter tout ça. On a été un peu estomaqués, vous pensez bien.
Chez Vozer, on a un genre d'éthique. Nous sommes neuf rédacteurs : deux journalistes détentrices de la carte de presse (A.K.A. Minus et Cortex), et sept correspondants locaux de presse, qui écrivent un ou deux articles chaque semaine, en plus de leur taff ou de leurs études. Parfois, on a aussi des stagiaires (tous appelés "Noémie", mais c'est affectif), qu'on pouponne à mort pour en faire de bons journalistes. Aucun de nous n'aurait l'idée de réclamer des trucs gratuits sous prétexte qu'on écrit pour Vozer.
Quand on teste un nouvel établissement pour vous donner nos impressions, on paie nos consommations, et on attend d'avoir réglé la note pour se présenter, justement pour éviter que les patrons nous offrent des choses, et pour avoir le même traitement que tout le monde. On s'adresse donc aux restaurateurs, aux tenanciers de bars, aux commerçants, à tous nos interlocuteurs potentiels ou actuels : si quelqu'un se présente comme étant de Vozer et vous réclame des consommations gratuites, faites comme le kebab cité plus haut : mettez-le à la porte et prévenez-nous.
Pour ceux qui voudraient imiter les deux rigolos, sachez que la filouterie (c'est pas nous qui le disons, mais l'article 313-5 du code pénal) peut être sanctionnée de six mois d'emprisonnement et 7500 euros d'amende.
article écrit
par Lucie Delorme