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La bière va bien augmenter, mais pas partout, ni tout de suite

Lucie Delorme 3 min de lecture
04 nov. 2018, Brasseries

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Cet été, il a fait chaud. Vachement chaud. Et bien sec, surtout. Si bien que les cultures ont souffert. On vous avait parlé de la taille des pommes de terres, on vous annonce que ça a eu aussi un impact sur la bière. 

Si vous cherchiez une raison de virer définitivement écolo, la voilà : la sécheresse de cet été a eu un impact sur tout un tas de cultures, dont celles de la pomme de terre, de l'orge et du houblon. Soit les base de la gastronomie traditionnelle de notre coin : les frites et la bière. 

Pour l'orge et le houblon, c'est un petit peu embêtant, vu que Nord et Belgique en font une consommation assez dingue pour fabriquer ce qu'on servait encore à la cantine des ch'tios gamins il n'y a pas si longtemps. En gros, le prix de l'orge pourrait cette année augmenter de 20%. Interrogé par l'agence de presse Belga, le patron de la brasserie Huygue (Delirium Tremens, pour les connoisseurs), Alain De Laet est catégorique :
"Si le prix du malt augmente de 20%, on arrive à une perte de 2% sur le prix de la bière. Une hausse du prix de la bière se justifie donc." Pas non plus génial pour les petits brasseurs qui doivent voir enfler leur facture d'orge, dont le principal fournisseur est la Malterie du Château, en Belgique. Certaines brasseries ont cependant décidé de prendre cette augmentation à leur compte sans la répercuter sur le prix de vente. 

La bière, bue partout, produite partout 

Et si vous croyez que c'est un événement exceptionnel, détrompez-vous. Nature Plants, un magazine américain spécialisé dans l'étude de la flore, a publié une enquête dédiée à l'évolution de la production de bière dans le monde à long terme. "La bière est la boisson alcoolisée la plus populaire dans le monde", démarre l'article accompagnant l'étude. Observer son évolution future est un excellent moyen de donner un exemple concret de l'impact des changements climatiques sur la population.

On vous la fait courte : d'ici 20 ans, la planète subira les affres de la sécheresse tous les deux ou trois ans. Le rendement de l'orge diminuera donc automatiquement. Il y a aura donc moins de bière. Elle sera donc plus chère. Moche, hein ?

"Le changement climatique ne nous fera pas souffrir de la faim directement, parce que nous avons un pouvoir d'achat bien supérieur à celui des populations pauvres, dans les pays en développement. Mais notre qualité de vie sera compromise", explique Dabo Guan, économiste interviewé par Le Monde sur le sujet. Genre, la bière sera plus chère, notamment en Irlande et en Europe de l'Est, pays consommateurs de bière mais pas producteurs d'orge. En France, ce sera un peu moins grave, vu qu'avec 11 millions de tonnes par an, c'est le premier pays producteur d'orge brassicole en Europe. C'est à peine réconfortant. 

Vozer Vozer

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par Lucie Delorme

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