C'est là que le tribunal militaire allemand, installé rue Nationale, l'attend de pied ferme. On peut qualifier son procès d'éclair sans faillir à l'histoire. Du vite fait, mais pas spécialement du bien fait. En même temps, vous pensez bien que quand on est résistant en temps de guerre, les magistrats n'hésitent pas des masses à dégainer une peine capitale en deux minutes. Voilà, Léon Trulin est donc condamné à mort. Le patron des Allemands de Lille, le général Von Heinrich, confirme la sentence, comme si c'était nécessaire. Léon a alors 18 ans, et c'est le seul du réseau à se faire condamner au décès. Ses complices jugés par le même tribunal prennent des travaux forcés à perpet' ou 15 ans de zonzon. Un seul, Marcel Denèque, est acquitté. Très certainement parce que c'est lui a dénoncé tous ses potes. #CoucouTrahison