"On était là en mode touristes, entre collègues, explique Christophe. On discutait avec les micro-brasseurs qui sont des passionnés. Quand on leur a demandé ce qu'ils faisaient de leur drêche, ils étaient frustrés de nous répondre que c'était sain, bon mais qu'il n'avait pas d'autre choix que de la jeter". Parce qu'ils n'en ont pas en grosse quantité et que leur brasserie est difficile d'accès par les agriculteurs, leur drêche n'intéresse en soi pas grand monde. "Et les micro-brasseurs n'ont pas le temps de la transformer eux-mêmes, continue Caroline. Alors qu'en plus, leur drêche est de qualité, meilleure que dans les grosses industries". Bref, c'est du gachis.