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DTTH/Acid, la nouvelle galerie dont il va falloir pousser la porte

Lucie Delorme 2 min de lecture
29 nov. 2018,

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L'art, ce n'est pas que pour les musées, en fait. C'est aussi pour la rue, pour les amateurs, pour quiconque a Internet. Eric Delecourt, roubaisien collectionneur et galeriste, en est convaincu. Le 6 décembre prochain, il inaugurera sa galerie dans le Vieux-Lille, avec un credo qui fait plaisir : l'art, c'est pour tout le monde. 

Il a une sacrée vie, Eric Delecourt. Longtemps dans la sécurité de personnalités, il vivait la moitié de l'année aux Etats-Unis, l'autre en Europe, à Cannes, Rolland-Garos ou Wimbledon. Déjà à l'époque, il collectionnait. "C'était surtout des photos, parce que c'était plus dans mon budget à l'époque. Je collectionnais pour moi, je ne cherchais pas à faire une plus-value. " L'art, c'est sa came, mais c'est alors encore un hobby. Puis un jour, il escorte un client chez un artiste, Philippe Pasqua.

"Son atelier était Porte de Clichy, et j'ai eu un choc. Des toiles de six mètres de long, de trois mètres de large. J'étais K.O. debout." C'est le tournant qui transforme Eric en collectionneur compulsif. "Puis quand les gens venaient chez moi, ils aimaient ce qu'il y avait au mur, et me demandaient si je le vendais." Au bouche à oreille, un peu par hasard, le voilà devenu galeriste. Avec, toujours, ses pieds ancrés bien au sol. "L'idée, c'est de démocratiser l'art." Il crée deux galeries en ligne : DTTH (Don't trust the hype), pour les artistes confirmés et de renommée déjà bien établie, et Acid Gallery, pour les artistes émergents qu'Eric déniche. Du genre Søcø, dont l'atelier est à la Condition Publique de Roubaix, ou d'AKA Mr Grey, artiste nordiste qui ne travaille qu'en nuances de gris.

Donc, quand la galerie ouvrira le 6 décembre prochain, même si vous avez à peine de quoi vous acheter du pain de mie, n'hésitez pas à y faire un tour. "Tout le monde peut venir, bien sûr", affirme Eric. Ce qui est chouette avec une galerie, c'est que c'est un genre de petit musée dans lequel l'entrée n'est pas payante. Vous pouvez venir admirer des œuvres d'artistes contemporains dont vous n'avez jamais entendu parler, ou des toiles de grands noms de l'art contemporain dont vous rêviez d'admirer en vrai. Et tomber en adoration devant une toile, devant le travail d'un photographe et commencer à le suivre à la trace.

"Je ne suis pas très bon vendeur, je suis collectionneur avant tout", affirme Eric. Ce n'est pas le genre à ne parler qu'à ceux qui ont manifestement les moyens de lui acheter une œuvre. Il parlera plutôt à quiconque aime autant que lui ce qui est accroché au mur, dans ses 80m2 dont la décoration murale changera environ tous les mois et demi. De quoi revenir souvent. 

Rendez-vous au 11 rue de la Collégiale, dans le Vieux-Lille à partir du 6 décembre. Et si vous voulez vous faire une idée de ce que propose Eric Delecourt, vous pouvez aller sur ses sites : Acid Gallery et DTTH.

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par Lucie Delorme

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