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Hausse des frais d'inscription à la fac : on fait le point

Justine Pluchard 3 min de lecture
30 nov. 2018, Chiant mais important

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C'est la grosse annonce gouvernementale de la semaine dernière qui a fait rugir le monde universitaire : à la rentrée 2019, les étudiants non-résidents de l'UE paieront (beaucoup) plus cher leurs frais d'inscriptions quand ils viendront étudier sur nos campus. On vous fait un récap' des dernière news en points boulettes pour y voir plus clair. 

  • Le contexte 

La semaine dernière, on vous avez déjà parlé de cette nouvelle réforme. Pour vous la faire ultra rapidos cette fois-ci et ne pas radoter, on vous remet le contexte général. La logique du gouvernement est la suivante : les étudiants étrangers ne doivent plus venir chez nous étudier juste parce que c’est abordable, mais parce qu’ils le veulent vraiment. Par choix, pour la formation et non le prix. 

https://twitter.com/EPhilippePM/status/1064449210890760192?ref_src=twsrc%5Etfw%7Ctwcamp%5Etweetembed%7Ctwterm%5E1064449210890760192&ref_url=https%3A%2F%2Fvozer.fr%2F2018%2F11%2F19%2Fa-la-rentree-pro-les-etudiants-etrangers-payeront-plus-cher-leur-fac-francaise%2F

Il faut aussi mieux les accueillir et ça demande des fonds, d'où la poursuite de cette logique d'augmenter leurs frais d'inscription. Ce qui donnera grosso modo ceci : 

Etudiant résident
européenEtudiant non-résident
européenLicence170€2770€Master243€3770€Doctorat380€3770€
  • Qui est concerné ?

A l'Université de Lille, difficile pour le vice-président en charge des relations internationales, François-Olivier Seys, de dénombrer précisément les étudiants du campus qui seraient concernés par cette réforme.

"On sait que 10% des étudiants de l'Université de Lille sont de nationalité étrangère, soit environ 6500. Mais ici, la réforme concerne les non-résidents de l'UE ce qui n'est pas la même chose. Un étudiant marocain dont les parents résident en France, par exemple, n'est pas concerné par la réforme.

François-Olivier Seys

Il y aussi de nombreuses exceptions à prendre en compte. La réforme ne concerne pas non plus les étudiants non-résidents : 
- suisses et québecquois
- qui sont en double cursus
- qui sont boursiers en France ou via l'Agence universitaire de la Francophonie (AUF pour les intimes)
- qui viennent d'écoles avec accords de gratuité avec la fac française

"Selon nos estimations, il resterait environ 5 000 étudiants non-résidents concernés par la hausse des frais", annonce François-Olivier Seys. 

  • Quelle est la marge de manœuvre de l'Université ? 

Après une réunion d'informations avec le gouvernement ce jeudi, le vice-président lillois est revenu avec l'assurance que l'Université aurait le droit de pratiquer des exonérations de frais d'inscription et octroyer des bourses. "Aujourd'hui, nous somme limités à 10% des étudiants mais on aimerait faire remonter ces plafonds", explique-t-il. 

Autre assurance donnée par le gouvernement à l'Université : les frais d'inscriptions seront perçus directement pas la fac et non par l'Etat. 

  • C'est quoi la suite ?

"On veut rester très prudents. On attend désormais la rédaction du décret pour janvier 2019, explique-t-on à l'Université. Cette reforme va nous obliger à refondre entièrement notre politique internationale". 

Côté syndicats étudiants, tous ont condamné cette hausse et une motion proposée par SUD Solidaires & Assos a d'ailleurs été adoptée lors du dernier conseil d'administration de l'Université.

Au syndicat étudiant, "on est fiers que cette motion soit passée et on reste optimistes sur le fait que les universités françaises rejettent cette réforme. Ce qui ne nous empêche pas de rester vigilants". D'où l'appel à participer activement à la mobilisation de ce samedi, à 14 heures, place de l'Opéra. 

Pour l'Université, l'application de la réforme semble pour l'instant inévitable. Mais on se prépare tout de même à créer un groupe de travail, qui inclurait des étudiants, pour réfléchir à la meilleure manière de repenser l'accueil des étudiants étrangers. 

Vozer Vozer

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article écrit
par Justine Pluchard

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