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On sait à quoi devrait ressembler la future piscine olympique de Lille

Lucie Delorme 2 min de lecture
18 déc. 2018, Sueur

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A un truc énorme, déjà. Plein de bassins, une fosse de plongée, un restaurant, des hammams, saunas et tout le tsoin-stoin... Si le calendrier de la MEL suit son cours, en 2021, on aura tous piscine. 

Lors de son dernier conseil communautaire, la Métropole Européenne de Lille a annoncé avoir retenu Rabot-Dutilleul pour construire la future piscine olympique qui devrait prendre place sur une partie de la Friche Saint-Sauveur. Sur 13 000m2, le complexe, s'il ne fait pas plouf (lire ci-dessous, dernier paragraphe pour être précis), sortira de terre d'ici 2021. Et il ne faudra pas moins de trois ans pour construire tout ça. 

Bassins à gogo

En vrac : un bassin olympique de 50 mètres et 10 couloirs, un bassin "polyvalent" de 25 mètres avec structures gonflables, plongeoirs et parcours, un bassin nordique extérieur de 25 mètres ouvert toute l'année, un bassin "balnéo-ludique" pour les chtits gamins, un bassin aquafitness, et une fosse de plongée qui devrait être la plus profonde d'Europe : les plongeurs pourront, au choix, descendre à 3 mètres, 6 mètres, 12 mètres, 20 mètres et même 42,5 mètres. Sans oublier un espace sauna et hammam, un restaurant et une salle de réception. Voilà, ça, c'est pour les bases. 

Piscine verte

Mais la MEL déclare avoir retenu ce projet surtout pour son fort caractère écolo annoncé. Les bassins seront en inox pur, l'ensemble sera relié au chauffage urbain, le traitement des eaux se fera à l'ozone pour les bassins intérieurs (qui pollue moins que le chlore), les 8000m2 de toiture seront végétalisés, et le bâtiment sera entouré de 1800m2 d'espaces "pleine terre". La consommation d'eau par usager sera réduite par environ 2, les eaux de baignade seront réutilisées, et une partie de l'énergie viendra des panneaux solaires installés sur le toit. 

Vraiment pour 2021 ? 

Le truc, c'est que la piscine doit se construire sur la friche Saint-Sauveur. En octobre, le tribunal administratif, saisi par les associations A.S.P.I. et P.A.R.C. Saint Sauveur, a émis des réserves sur le projet de réhabilitation de cette friche de 25 ha, arguant que la MEL n'avait pas fait le nécessaire pour informer correctement la population de ce projet colossal (2500 logements, entre autres), et qu'il manquait des informations sur la qualité de l'air. Les défenseurs de la friche ont vu ça comme une victoire, mais la Métropole Européenne de Lille se dit malgré tout sereine et a annoncé une nouvelle enquête publique en avril 2019. Donc, sur le papier, le projet de pistoche géante est acté, et comme le permis de construire n'a pas encore été déposé, il n'y a pas de retard à proprement parler. L'affaire reste néanmoins à suivre de près.

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par Lucie Delorme

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