OK, c'est dans plus de cinq ans, ces JO 2024. OK, tout le monde n'est pas pour. OK, ça se passe à Paris. Sauf que la métropole lilloise compte bien prendre sa part du gâteau dans l'affaire. Comment ? En devenant une base arrière parisienne incontournable quand le temps sera venu. Et pour que ça arrive, la MEL travaille déjà sur sa stratégie JO. On vous fait un premier topo.
Please, rewind : en 2012, Lille avait déjà accueilli des équipes internationales venues se préparer aux JO de Londres. Proximité (1h30 en Eurostar), infrastructures sportives adaptées et homologuées, plein d'hôtels pour loger les champions et une ambiance lilloise qu'on avait déjà pas trop de mal à vendre à l'époque : clairement la métropole avait du potentiel.
Sauf que le bilan de ses JO londoniens n'ont pas été très folichons après coup. Si quelques délégations sont quand même venues installer leurs pénates dans la métropole lilloise, on n'avait pas vu beaucoup de grands champions par chez nous. La MEL (qui s'appelait à l'époque Lille Métropole Communauté urbaine, A.K.A LMCU) avait comme qui dirait "manqué le coche".
Et faire deux fois la même erreur, non merci. Du coup, pour les JO 2024, la métropole lilloise prend les devants et élabore déjà sa stratégie pour devenir THE "base avant" (ou "base arrière", c'est comme on veut) du village olympique parisien qui se trouvera alors à moins d'une heure en TGV. Et voilà comment elle compte s'y prendre :
C'est le B-A-ba pour aller faire du gringue aux athlètes olympiques : avoir un endroit adéquat pour leur phase de préparation. La MEL a d'ores et déjà dressé sa liste de sites sportifs qu'elle doit maintenant faire labelliser par le Comité d'organisation Olympique. On y retrouve :
Ça aura beau s'appeler Paris 2024, toutes les épreuves olympiques ne se dérouleront pas uniquement dans la capitale. Certaines, notamment pour les sports collectifs, vont aller voir du pays en province. A Lille, on est déjà assurés de voir débouler des footballeurs puisque certains des matchs du tournoi olympique se dérouleront au stade Pierre-Mauroy.
"Si on peut récupérer le handball, on sera ravis". Cette petite phrase sort de la bouche de Damien Castelain, big boss de la MEL, lors d'une conf' de presse lundi dernier. Et pourquoi pas aussi du water polo dans l'immense bassin olympique de la future piscine ? Tant que les dés ne sont pas jetés, on peut toujours espérer.
Pour tenter de récupérer des épreuves par chez nous tout en accueillant des délégations étrangères, il va falloir se vendre. Où ? Et bien la MEL se dit que sera logiquement lors des prochains JO, ceux de Tokyo en 2020.
Derniers points stratégiques tout juste lancés par la MEL : le pacte de performance et le dispositif "Espoir MEL 2024". Ces deux programmes n'ont qu'un seul objectif : aider financièrement les jeunes athlètes de chez nous pour qu'ils soient au taquet pour 2024. "Il y a plein de jeunes espoirs du sport à Lille, explique Damien Castelain. Des pépites qui, si on ne les aide pas, ne pourront pas rester ici ou s'entraîner correctement".
Du coup, la métropole prend les devants et met en place des mécénats ou des contrats de travail aménagés avec des entreprises du coin ou la MEL.
Voilà, c'est tout ce qu'on sait à environ 2013 jours du coup d'envoi de ces fameux JO de Paris.
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article écrit
par Justine Pluchard