Impulso, l'asso lilloise qui supporte les projets en Amérique latine
Théophile Magoria,
2 min de lecture
09 juil. 2019,
Théophile Magoria,
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09 juil. 2019,
En 2016, Louis-Elie Maillard et Cyrille Roquette, alors étudiants à l'IESEG, décident de monter l'asso Impulso spécialisée dans l'entrepreneuriat social et solidaire en Amérique latine. Trois ans plus tard, l'association s'est professionnalisée et compte bien se développer dans les années à venir.
Après une année de césure réalisée en Amérique latine, les deux potes en école de commerce se sont rendus compte du besoin d'agir et de miser sur l'entrepreneuriat social et solidaire dans cette région du monde.
Du Honduras, ils se lancent donc dans la création d'Impulso pour accompagner les entrepreneurs locaux dans l'emprunt et la gestion des micro-crédits, sans jamais les assister pour autant. "Nous sommes partis du principe que nous étions là pour bosser avec eux, car nous avions autant à apprendre d'eux, qu'ils en avaient à apprendre de nous" soulignent les deux compères.
Leur bataille ? Participer à l'éducation financière des populations en matière de micro-crédit, afin de favoriser l'inclusion sociale des populations marginalisées et de co-construire Impulso avec les personnes directement concernées.
Concrètement, Impulso promeut autant l'entrepreneuriat féminin "qui représente 80% des entrepreneurs avec qui nous travaillons et qui est trop souvent marginalisé", précise Cyrille, en tentant de développer leur activité professionnelle, que l'inclusion et l'autonomisation des communautés indigènes présentes en Amérique Latine.
Après un an outre-atlantique et un projet bien mûri, Louis-Elie et Cyrille décident de recruter cinq nouveaux binômes afin d'ancrer l'action d'Impulso sur le long terme et d'accompagner au mieux les micro-entrepreneurs. En septembre dernier, les deux potes rentrés à Lille, l'asso étudiante est devenue une réelle structure professionnelle. Vingt-cinq volontaires travaillent aujourd'hui sur le terrain.
De l'Equateur au Pérou, en passant par le Guatemala, l'ensemble des volontaires est suivi en amont, six mois avant la mission par les deux associés dans la formation à la gestion de projet, à la micro-finance et enfin à la levée de fonds "Nos volontaires sont dévoués, donnent de leur temps et de leur énergie, la levée de fonds leur permet d'envisager la mission sereinement sans avoir à payer de leur poche" souligne Louis-Elie. Un beau projet à suivre.
Les deux amis ont élu domicile au 34 Rue de la Haute Loge à Marcq-en-Barœul, et vous pouvez les contacter pour plus de renseignements sur les projets à venir au 06 99 64 01 52.
article écrit
par Théophile Magoria