L'Académie de Lille teste Réosup, un portail pour se réorienter avant l'année prochaine
Camille Bronchart,
2 min de lecture
25 oct. 2019,
Camille Bronchart,
2 min de lecture
25 oct. 2019,
Se tromper, ça arrive. Surtout dans son orientation professionnelle. L'Académie de Lille teste la plateforme Réosup qui permet aux bacheliers ou aux étudiants de L1 de se réorienter en BTS ou en DUT sans attendre la fin de l'année scolaire.
Ce n'est pas toujours facile, quand on est fraîchement sorti du lycée de savoir avec certitude ce qu'on voudra faire quand on sera (plus) grand. Des potes qui se sont réorientés après leur première année de fac ou qui ont abandonné parce qu'ils s'étaient trompés de voie, on en a tous. Bien souvent, il faut attendre un an avant de pouvoir commencer une nouvelle formation.
Pour pallier cette attente, qui peut parfois démotiver les étudiants, l'Académie de Lille teste le dispositif Réosup du 15 octobre au 20 décembre. En gros, c'est une plateforme qui propose "une mise en relation avec les lycées et les IUT qui disposent de places vacantes", explique le site de Réosup. Ce processus, c'est gagnant-gagnant, parce que ça permet aux étudiants qui se réorientent de combler les places vacantes des établissements. Et tout le monde est content.
41 établissements de l'académie de Lille se sont inscrits sur la plateforme. Au total, ils proposent 66 formations (63 en BTS et 3 en DUT). Ça fait un total de 332 places en tout sur la plateforme, d'après nos collègues de France Bleu Nord.
Donc, si vous êtes un étudiant en L1 qui envisage de se réorienter ou que vous êtes un bachelier qui souhaite reprendre ses études en BTS ou DUT, vous savez ce qu'il vous reste à faire. Vous pouvez dès à présent vous rendre sur la plateforme Reosup, regarder les offres proposées et postuler à ce qui vous branche.
Ensuite, "l'établissement traitera votre demande et prendra contact avec vous en vue d'un entretien individuel ou de demandes d'informations complémentaires sur votre parcours ou votre projet". Et voilà, c'est tout.
article écrit
par Camille Bronchart