Primp, la beauty tech lilloise pour prendre vos rendez-vous beauté directos en ligne
Camille Bronchart,
3 min de lecture
19 jan. 2020,
Camille Bronchart,
3 min de lecture
19 jan. 2020,
Quelque chose de nouveau se trame à EuraTechnologies. En mars, la jeune start-up Primp devrait lancer son site internet, qui permettra de prendre rendez-vous pour des soins de beauté ou de bien-être directement en ligne, en mode "Doctolib de la beauté".
Pour Salemine Hirti, 25 ans, la boss de Primp, tout commence il y a environ un an. Cette ancienne employée e-commerce de chez Auchan kiffe son taf, mais l'entrepreneuriat la titille un peu. Et puis voilà qu'elle part en vacances dans un lieu paradisiaque. C'est le moment idéal pour se faire les ongles. Mais seulement voilà, sa prothésiste ongulaire habituelle n'est pas dispo, et alors que Salemine cherche sur les internets mondiaux une personne proche de chez elle qui serait available, elle constate que c'est quand même une sacrée galère.
Et là, elle se dit qu'il y a un coup à jouer : "Le site Doctolib était de plus en plus en train de se démocratiser, je me suis dit que l'étendre à la beauté pour savoir qui était dispo près de chez nous, c'était canon", explique Salemine. C'est là tout l'intérêt de Primp : trouver des rendez-vous près de chez vous, avec toutes les infos nécessaires, comme une bio de celle qui s'occupera de vous, le tarif de ses prestations, la durée, des photos et des avis des clients passés avant : "Le but, c'est de créer une communauté autour de la beauté", précise la boss. L'idée plaît bien et Primp est incubée à EuraTech.
En mars dernier, la jeune femme se lance à temps plein dans l'aventure, prend des cours de code et code elle-même la version beta de Primp : "Il y a trois mois, on a testé une version de la plateforme sur Lille. Ça a fait un carton malgré des bugs techniques, on avait des réservations tous les jours", souligne-t-elle. Pour cette nouvelle version du site qui devrait sortir en mars, Salemine a fait appel à un développeur, et l'appli est prévue pour avril.
"On cible uniquement des femmes indépendantes dans le bien-être ou la beauté qui débutent, raconte la boss de Primp. Elles n'ont rien à gérer de leur business, on s'occupe de tout. Elles peuvent gérer tout leur business de A à Z sur le site, c'est une vitrine pour elles, et ça synchronise automatiquement leur agenda." Pour ça, c'est un système d'abonnement où les pros payent une petite somme tous les mois. Pendant la phase de test, une vingtaine de professionnelles travaillaient avec Primp, maintenant on est passé à environ 80 et Salemine, accompagnée de son équipe (presque dix personnes), espèrent bien avoir plus de pro avant le lancement de la nouvelle version, d'abord à Lille, puis dans le reste de la France.
Mais pourquoi Primp (qui veut littéralement dire "se pomponner", si vous vous posiez la question), ne s'adresse qu'aux femmes ? Parce qu'elles représentent plus de 90% "des chefs d'entreprise dans le secteur du bien-être et de la beauté", souligne Salemine. Mais aussi parce que "beaucoup de femmes veulent entreprendre mais ne savent pas comment s'y prendre. Alors si mon outil peut les aider, alors c'est tant mieux." Et pour continuer dans le girlboss, Primp a déjà sa propre chaîne YouTube où les filles qui y bossent partagent de bons conseils pour gérer son business, des contenus inspirants ou des histoires de femmes successful.
article écrit
par Camille Bronchart