Accueil  >  Bouffe & Godet(s)  >  Brasseries

À Roubaix, les trois tricoteurs veulent ouvrir un bar à tricoter

Camille Bronchart 5 min de lecture
16 fév. 2020, BrasseriesC'est green

Partager cet article

Partager cet article

Trois jeunes ingénieurs textiles diplômés de l'ENSAIT de Roubaix ont décidé de se lancer dans un concept original et inédit. Un bar à tricoter devrait arriver d'ici septembre à Roubaix.

Imaginez un peu : siroter une bière du coin tout en regardant votre nouveau pull ou votre nouvelle paire de chaussettes personnalisée se tricoter sur une machine high tech sous vos yeux ébahis. Stylé, non ? Si c'est votre rêve, sachez que ça tombe très bien parce que c'est exactement le concept de Victor, Alex et Sacha, qui se cachent derrière les trois tricoteurs.

"On veut installer à Roubaix un bar à tricoter, ou une usine conviviale, ça dépend du point de vue", explique Sacha. Tout dépend si vous venez juste boire un godet, récupérer un pull au préalablement tricoté pour vous ou faire les deux, en fait.

Bon, l'idée ce n'est pas de faire un pull ou des chaussettes comme on peut en trouver partout. S'ils veulent s'installer à Roubaix, vous vous doutez bien qu'il y aura un rapport avec le zéro déchet. "On veut tendre vers le zéro déchet. Les machines qu'on va utiliser sont très récentes et à la pointe de l'innovation. Elles tricotent intégralement sans couture, ce qui permet de ne pas faire de chutes une fois le produit fini", indique Victor. Pour caricaturer, on part un peu sur l'imprimante 3D de la fringue.

Production à la demande

Comme les pulls et les chaussettes seront uniquement produits à la demande, pas de risque d'avoir des surplus de stock, des invendus et donc des soldes. N'y comptez pas, ça n'arrivera pas. C'est contre la politique des trois amis qui veulent "faire des produits durables, qu'on garde le plus longtemps possible, pour éviter de surconsommer", assurent-ils.

"On dit souvent aux gens qu'il faut acheter responsable, mais ce n'est pas toujours accessible. Pour nous, c'était important que ça le soit." Comme les trois potes suppriment au max les intermédiaires, ils peuvent réduire leur marge. Il faudra compter 7€ la paire de chaussettes, 59.90€ le pull en coton bio de base et 65.90€ le pull en mérinos de base : la diff' entre les deux, c'est le prix au kilo de la matière. Ensuite, les prix peuvent grimper un peu en fonction de la personnalisation que vous souhaitez y apporter : "On veut être transparent, pour redonner du sens au textile", expliquent les compères.

Oui, parce qu'en plus, vous pourrez personnaliser vos pulls ou vos chaussettes. Vous pourrez, par exemple, choisir une forme (col V, col rond), un motif et une couleur parmi une sacrée base de données. Si vous n'avez pas d'idées, don't worry, les Trois Tricoteurs auront des modèles pré-dessinés de leur propre collection. Au fil du temps, le champ des possibles devrait se développer, pour que toutes vos créations les plus folles prennent vie.

Made in un bar

Quoi de mieux que de voir votre création prendre vie ? "Ça ajoute un côté affectueux, qui donne envie de le garder plus longtemps", raconte Alex. Vous en serez fier.e comme un parent de son rejeton. Comptez entre 30 minutes et 1h30 pour que le nouvel ami de votre garde-robe soit made in sous vos yeux ébahis. En attendant, que faire ? Boire un godet, pardi. "On va proposer un espace bar avec les produits les plus locaux possible. On bossera avec des micro-brasseries du coin, comme HUB. On aura à la carte des planches et de quoi grignoter faits à base de produits de saison. On veut créer un écosystème local." Un bien chouette projet qui est déjà suivi par des gens qui pèsent dans le game : les trois tricoteurs sont incubés chez Évident et ont intégré l'accélérateur rev3 de la CCI.

Si vous aussi vous avez envie de mettre votre pierre à l'édifice, alors direction la campagne de crowdfunding Tudigo et ses contreparties, en place jusqu'à début mars. Ils ont déjà récolté 15 550€ et ont dépassé leur premier objectif, de 10 000€. Maintenant, ils visent le deuxième (20 000€) et pourquoi pas, le troisième (30 000€).

Maintenant, il n'y a plus qu'à garder les yeux grands ouverts. Si tout va bien, ce nouveau lieu bien sympa de Roubaix devrait ouvrir en septembre prochain. Les potes n'ont pas encore trouvé leur local, mais ça ne saurait tarder. Ils cherchent plutôt dans le centre-ville de Roubaix et ont besoin de pas mal de place, pour installer deux machines pour fabriquer des pulls et une machine à chaussettes, en plus de leur bar et de tout le reste : "Aujourd'hui, les gens n'ont plus d'intérêt à aller faire du shopping physique. On veut leur redonner envie d'y retourner, tout en profitant d'un verre avec leurs amis. On aimerait créer un lieu de vie convivial."

Si vous voulez suivre leurs aventures, ils ont un site internet, une page Facebook, un compte Insta et une campagne de crowdfunding où ils comptent sur vous.

Vozer Vozer

À lire aussi, c’est tout frais !


Le festival Bière à Lille revient début novembre avec quelques nouveautés

Lola Pierkot, 3 min de lecture
29 oct. 2024 Festival Brasseries


Début novembre, le Stuut Fest' débarque à Seclin avec ses bières et ses shows

Lola Pierkot, 3 min de lecture
02 oct. 2024 Festival Brasseries


Le festival Bière à Lille cherche des bénévoles pour son édition de novembre

Lola Pierkot, 3 min de lecture
03 sept. 2024 Brasseries Festival


article écrit
par Camille Bronchart

Vozer Vozer

À la une de Vozer

Menu
La vie quot'

Chiant mais important

Transports

Staïle

Voyage voyage

Faits divers

Dans la rue

Bouffe & Godet(s)

Brasseries

Foodporn

Bars

Culturons-nous

Plein les yeux

Street Art

Flashback

Geek

On sort ?

Night Night

Festival

Braderie

WTF

Vert et Solidaire

Solidarité

C'est green

Sueur

Jeux Olympiques

et aussi

Comment ça marche, Vozer ?

La carte ultime de Lille

Qui sommes-t-on ?

Faire de la pub avec nous

Ça mérite un sujet Vozer

Faire un stage chez nous

"Flashback" : le livre

Contact