Koba LaD est au coeur d'une polémique après avoir diffusé des propos homophobes sur son compte Snapchat. Le Main Square Festival a annoncé ce mardi soir que le jeune rappeur ne se produirait pas lors de la prochaine édition.
Ce dimanche, le rappeur Koba LaD a partagé sur son compte Snapchat la capture d'écran d'un article intitulé "Ce père tue son propre fils de 14 ans parce qu'il était gay : "Il préfère un fils mort qu'un fils gay"", le tout accompagné d'emojis "poignées de main" et d'un commentaire : "Bien joué". Il aurait mieux fait de s'abstenir. Très rapidement sur les réseaux sociaux, les internautes se sont indignés de ce partage ouvertement homophobe et ont interpellé le festival arrageois sur les réseaux sociaux.
Lundi, le Main Square Festival, a posté un tweet, dans lequel il annonçait être en contact avec les équipes de Koba LaD après ses publications sur les réseaux sociaux. "Le Main Square est un lieu de tolérance et ne cautionne pas les comportements discriminatoires si éloignés des valeurs que nous défendons. Nous vous tenons rapidement informés."
Koba LaD lui, l'affirme : il n'est pas homophobe. Il a pris la parole en face caméra sur son compte Snapchat pour s'expliquer : "Je ne suis pas homophobe. J'ai mis un screen hier, c'est vrai que je n'aurais pas dû le mettre. Mais je ne cautionne pas du tout le meurtre, ni l'enfant gay. Rien à voir, hors sujet, c'est une incompréhension", plaide-t-il.
Il précise que lui n'a fait que partager une "dinguerie", le screen qu'il a vu passer, sans rajouter les emojis, ni le commentaire... Et qu'il l'a fait sous l'emprise de stupéfiants. Une justification qui ne lui aura pas évité la sanction. Ce mardi, le MSF a annoncé la déprogrammation du chanteur dans un communiqué de presse posté sur les réseaux sociaux : "Suite aux publications de l'artistes sur ses réseaux sociaux, le Main Square Festival, en concertation avec la ville d'Arras et la Communauté Urbaine d'Arras, a décidé de déprogrammer Koba LaD de l'édition 2020 du festival arrageois."
Le festival en profite pour rappeler qu'il se veut un "espace de partage, de tolérance et de bienveillance, valeurs qui font partie de l'ADN du festival et de son territoire." Les pseudo-excuses du rappeur n'auront pas été suffisantes : "Si nous voulons croire en la maladresse d'un jeune homme dont les actes ont pu dépasser la pensée dans un contexte d'hyper connectivité, il n'en demeure pas moins que les idées qui ont été véhiculées n'ont pas leur place dans la Citadelle."
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article écrit
par Camille Bronchart