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Au CHU de Lille, les effets du confinement se font sentir

Lucie Delorme 2 min de lecture
16 avr. 2020,

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Chaque semaine, le CHU organise une conférence de presse (à distance) pour donner les dernières nouvelles de la gestion du covid à Lille. Et bonne nouvelle : l'épidémie a atteint un plateau et l'hôpital n'est pas en surchauffe. On commence à voir le bout du tunnel, quoi.

Commençons par ça : ce n'est pas parce que ça commence à aller mieux qu'il faut se relâcher au niveau du confinement. C'est justement parce que les gens ont globalement bien respecté ce confinement que ça va mieux. Ce serait dommage de relancer l'épidémie maintenant, soutiennent les cadres du CHU.

"Le confinement a réellement produit ses effets", confirme Frédéric Boiron, DG du CHU. "Nous avons atteint un plateau du nombre de patients pris en charge. Nous préférons rester prudents et ne pas parler de baisse, même si c'est un espoir que tout le monde partage." Les chiffres sont encourageants : ce jeudi, 92 patients sont en unité covid à Lille, et le chiffre reste stable. "Il y a moins d'admissions aux urgences", ajoute Frédéric Boiron.

"La pression de la diffusion de l'épidémie a aussi fortement diminué", complète le professeur François-René Pruvot. Comprenez que le nombre de personnes contaminées par un individu est bien en dessous de un, désormais. "Ça veut dire qu'on est en train de maîtriser l'épidémie", confirme Julien Poissy, médecin réanimateur au CHU de Lille. Et que le confinement porte ses fruits.

"Tenir"

Attention, cependant, à ne pas faire péter le champagne trop vite, rappelle le Pr Goldstein, patron du Samu 59. "Il ne faut surtout pas considérer que tout va bien. Ca arrête d'augmenter, ça ne veut pas dire que ça diminue, pour le moment. (...) Le confinement, il faut absolument le tenir." Au moins jusqu'au 11 mai. Et les gestes barrières seront on ne peut plus importants une fois que le déconfinement aura eu lieu.

Le prochain défi, pour l'hôpital, va être d'organiser cet après. "Il va falloir rétablir les flux de médecine générale, avec des circuits totalement sécurisés", annonce Patrick Goldstein. Car les chirurgies vont reprendre, les patients hors covid vont revenir, et il faudra qu'ils n'aient pas la moindre crainte de se rendre à l'hôpital.

C'est d'ailleurs déjà un peu le cas : les professionnels de santé on constaté une baisse de la fréquentation des urgences pour les autres pathologies. Des AVC pas pris à temps, des diabètes décompensés, des insuffisances respiratoires arrivées tardivement, des risques cardiaques décelés trop tard... "Les gens qui ont besoin de soins en dehors du covid doivent se soigner, assure Frédéric Boiron. Que ce soit en appelant son médecin, en allant au CHU, par le biais du 15 ou des spécialités...." Les flux ont été totalement séparés entre malades du covid et... le reste des malades.

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par Lucie Delorme

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Tag : Lille


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