"Nouvelles cartographies", le projet créatif du Labo 148 pour repenser le monde après la crise
Aurore Garot,
2 min de lecture
18 avr. 2020,
Culturons-nous
Aurore Garot,
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18 avr. 2020,
Culturons-nous
Le média participatif de la Condition Publique propose à tous et à toutes de s'interroger à travers des contenus originaux sur ce que pourrait être le monde post-confinement. Pas de contrainte au niveau de la forme, mais une contrainte temporelle : vous avez jusqu’au 1er juin pour envoyer votre création.
Dans un des labos du musée roubaisien, se mêlent des journalistes et artistes en résidence ainsi que des jeunes, issus de quartiers populaires, lycéens et étudiants à la fac de Lille ou à l’ESJ. Entre pratiques journalistiques et artistiques, chacun est libre de s’exprimer sur une thématique d’actualité.
Pour la nouvelle saison d’expérimentation du Labo 148, qui débute en plein confinement, tout le monde est invité à réfléchir sur des "nouvelles cartographies" du monde après la crise sanitaire. S'il est impossible de tenir une résidence physique cette fois-ci, il est possible de participer virtuellement de chez soi via leur appel à contribution.
"On a conscience que le monde d’après sera différent. Et c’est le moment de réfléchir sur ce qu'il est et d’imaginer ce qu’il pourrait devenir, avec par exemple les questions des frontières, des liens avec les gens, du système financier ", explique Julien, photo-reporter et accompagnateur au Labo 148.
Toutes les deux semaines, jusqu'au 1er juin, le Labo 148 propose à tous et toutes, de produire un contenu original sur l'une de ces sous-thématiques : "traverser-circuler", "rêver-imaginer", "se révolter-combattre", "(se) raconter – (se) représenter" et "se confiner – relier, partager". Et peu importe la forme : poèmes, peintures, textes, photos, vidéos, archives, dessins, lettres, interviews…
"On fait aussi des live-Facebook dans lesquels, un.e jeune participant.e interviewe une personnalité, comme Kwasi Ohene-Ayeh, un artiste du collectif ghanéen Exit Frame qui devait être en résidence à Roubaix pour la saison culturelle AFRICA2020 ou encore Mawena Yehouessi, fondatrice du collectif Black(s) to the Future.", ajoute Julien.
Et entre septembre et octobre, ces contenus édités par le Labo 148 apparaîtront dans une publication papier (gratuite) et dans une exposition. "On veut garder une trace physique de tous ces échanges et productions virtuels". On a plus qu'une chose à vous dire : sortez vos crayons, pinceaux, caméra, micro,...il est temps d'imaginer le monde de demain.
Si vous aussi vous voulez participer à la production de "nouvelles cartographies" avant le 1er juin, direction le site internet du Labo 148 ou sur leur page Facebook.
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article écrit
par Aurore Garot