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A la Catho, une pétition pour sauver la chapelle Saint-Joseph de la démolition

Lucie Delorme 2 min de lecture
01 juin 2020,

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La Catho fait peau neuve, on sait pas si vous savez. En gros, avec la création d'Yncréa, le regroupement de toutes les écoles d'ingé de l'université catholique, le quartier Vauban est un peu en train de se transformer. Dans le projet, la destruction de la chapelle Saint-Joseph, qui ne plait pas à tout le monde.

C'est une petite chapelle, rue Colson, qui ne sert plus depuis une paie, et qui est vouée à disparaitre dans le grand projet de rénovation des équipements de la Catho. En janvier dernier, Jérôme Crunelle, directeur du pôle projet stratégique nous expliquait que la chapelle accolée aux locaux de l'ISEN n'avait plus d'utilité : "On n'a rien fait dans ce bâtiment depuis quinze ans. Il n'y a pas eu de projet de réhabilitation de cette chapelle alors elle sera démolie. Mais on regarde comment conserver la mémoire des lieux et on reprendra des morceaux de vitraux pour s'en resservir."

Bon, voilà. C'était impossible que les amoureux du patrimoine ne restent stoïques devant cette décision. L'association Renaissance du Lille Ancien a qualifié la mesure de "mutilation", et une association nationale, Urgence Patrimoine, s'est chargée de lancer la pétition qui va bien dans ce genre de situation. Plus de 4 500 personnes l'ont signée.

Mise sous protection d'urgence

"Avec notre tact légendaire, on a commencé par cette pétition, s'amuse Alexandra Sobczak, la présidente d'Urgence Patrimoine. On n'avait pas le temps de faire autrement, le permis de démolir est là, les pelleteuses peuvent arriver n'importe quand." Dans cette pétition, l'association qui s'est fait une spécialité de faire annuler des démolitions de patrimoine demande au ministre de la Culture Franck Riester de décider d'une mise sous protection d'urgence. "Ca signifie que tout est gelé pendant un an, et qu'on prend le temps de voir s'il est possible de faire autrement, de réhabiliter."

L'objectif de l'association n'est pas de faire annuler coute que coute la démolition. "On n'est pas des ayatolahs du patrimoine", assure Alexandra Sobczek. "Si ce n'est pas du tout possible de réhabiliter, on n'ira pas plus loin. Mais il n'est jamais trop tard pour bien faire." L'association a même une contre-proposition. "Ils veulent détruire la chapelle pour construire une serre. On propose de faire une serre dans la chapelle. Ça couterait certainement moins cher, en plus."

D'ici quinze jours, un courrier sera adressé au ministre de la Culture. L'association doit aussi contacter l'université catholique et la mairie. Et croiser les doigts bien fort pour qu'il ne soit pas trop tard.

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par Lucie Delorme

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