A la Catho, la chapelle Saint-Joseph bénéficie d'un sursis
Lucie Delorme,
1 min de lecture
09 juin 2020,
Lucie Delorme,
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09 juin 2020,
On vous racontait dernièrement comment une asso, Urgence patrimoine, s'était emparée du dossier de la chapelle Saint-Joseph en dernière minute pour faire annuler sa destruction. Contre toute attente, le ministère de la Culture vient de négocier un sursis pour cette chapelle appartenant à la Catho.
C'était vraiment l'opération de la dernière chance : Urgence patrimoine, asso spécialisée dans la protection du patrimoine en France, lançait début mai une pétition pour sauver la chapelle Saint-Joseph de la démolition. L'édifice, adossé à l'ISEN rue Colson, n'était plus utilisé depuis une grosse paie et devait laisser place à une serre dans le cadre de la refonte complète du quartier des écoles de la Catho.
Le truc, c'est que la chapelle, datant du XIXe siècle, peut être considérée comme un patrimoine architectural digne d'être conservé. C'est en tout cas l'avis d'Urgence patrimoine, qui a lancé une pétition signée plus de 7000 fois, et qui a tout fait pour porter le cas à l'attention de Franck Riester, ministre de la Culture, et de Stéphane Bern, missionné par l'Etat pour organiser un grand loto du patrimoine.
Le truc, c'est que le permis de démolir datait de l'année dernière, et que l'asso avoue qu'elle s'est réveillée un peu tard. Mais ça a manifestement suffi. Le ministère de la Culture a publié un communiqué disant que Franck Riester avait parlé avec la Catho, et qu'il était question de trouver un genre de compromis qui n'inclurait pas la destruction du bâtiment. "(Franck Riester) s’est entretenu avec les présidents de la FUPL et d'Yncrea et a obtenu de leur part qu’ils renoncent à la destruction immédiate du bâtiment, afin de prendre le temps de l’examen d’une solution alternative. Le ministère de la Culture accompagnera Yncrea et la FUPL dans la recherche de cette solution."
Voilà, c'est donc un sursis en attendant de savoir s'il existe une alternative à la destruction. Mais si c'est la seule solution, le bâtiment tombera comme prévu.
article écrit
par Lucie Delorme