Vous les avez peut être vues au parc des Dondaines ou au parc Matisse. Ces ruchers abritent de vraies abeilles qui font du vrai miel, mais ne ressemblent à aucun rucher existant. Normal : c'est le centre d'architecture et d'urbanisme, le WAAO, qui les a créées. Un troisième spot pour abeilles doit voir le jour au jardin des Plantes, et une campagne de financement participatif vient d'être lancée.
En fait, quand on y réfléchit bien, ces ruches design sont un peu comme des maisons d'architectes pour abeilles. Des membres du WAAO se penchent sur des plans, un design original, pensent à l'agencement de l'espace, à faire en sorte que les abeilles se sentent bien, heureuses, chez elles... Dans les parcs Matisse et des Dondaines, ces ruchers s'insèrent avec douceur dans le paysage.
Cette idée, le WAAO l'a eue en 2015. En accord avec le rucher école de la ville de Lille, le WAAO propose les plans de ces premières "Fabriques à miel" au look contemporain. "
Le WAAO et le rucher école ont eu l'idée de proposer une idée de parcours de ruche design sur Lille, pour sensibiliser à l'agriculture en ville, à la biodiversité", raconte Claudia Vilela, la directrice du WAAO. Les premiers ruchers sont donc installés au parc Matisse. Puis suit le parc des Dondaines.
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Cette année, on veut installer des ruchers au jardin des Plantes", annonce Claudia. Un troisième spot, pour un nouveau design, bien sûr. Ce sont Quentin et Vincent Vaulot, respectivement designer et architecte, qui ont remporté l'appel à projet. Les deux Lillois ont imaginé un rucher en bois qui rappelle "
les rayons alvéolaires construits par l’essaim dans la nature sans l’intervention de l’homme". Deux ruchers seront installés à la rentrée de septembre, si tout va bien. Mais encore faut-il que ces deux nouvelles maisons d'archi pour insecte butineur soient financées. "On a besoin de 4 000 euros", confirme Claudia Vilela.
https://www.facebook.com/WAAOCentredArchitectureetdUrbanisme/posts/1309922809211653
Le WAAO a lancé une campagne de financement participatif pour que les gens puissent aider à concrétiser le projet. L'avantage des crowdfundings, c'est qu'ils donnent droit à des contreparties. Et là, elles font bien plaisir. "Bien sûr, la contrepartie évidente, c'est le miel", commente la directrice. Mais les plus gros donateurs auront droit à une formation complète d'apiculteur délivrée par le rucher école de la ville, qui dure un an.
On vous laisse faire un tour sur la page Facebook des ruches du WAAO. Et pour la campagne de financement participatif, c'est par ici.
