Tout le monde a pu rouvrir, mais la Condition Publique, en plus du confinement, était aussi en travaux. Et on ne vous parle pas de petits travaux. Difficile de rouvrir ses portes en même temps que les autres dans ces conditions. Il va falloir attendre la rentrée pour en profiter à nouveau.
Dix-huis mois de travaux, plus trois mois de confinement égale... du retard sur le chantier. Mais ce n'est pas ça qui va empêcher la Condition Publique de rouvrir ses portes au public dès la rentrée. Pour ceux qui n'ont pas trop suivi, le lieu a dû fermer ses portes en 2019 pour s'occuper de la rénovation de son toit, de sa verrière, et de sa fameuse rue couverte. Le bâtiment date tout de même de 1902 et méritait qu'on lui refasse une isolation toute neuve et qu'on débarbouille ses murs de brique et ses pavés. Tout allait très bien jusqu'à ce que le confinement stoppe net les travaux. Ils ont bien sûr repris, mais le retard ne sera pas rattrapé.
Mais les gens de la Condition Publique
s'en battent les steaks en font fi. Le lieu rouvrira partiellement à la rentrée, pour les Journées Européennes du Patrimoine. Les visiteurs pourront se réjouir de voir que le Beau Repaire, espace supposé être éphémère, sera pérennisé. A la fois bar et salle de concerts (gratuits, tous les vendredis), le lieu propose aussi des visites guidées thématiques (histoire,
street art...) et va donc rester en place même après la rénovation.
Pour sa réouverture, la Condition Publique proposera aux visiteurs des visites guidées sur le chantier et sur le street-art qui entoure le lieu, mais aussi deux vernissages. Le premier sera sur l'exposition
Ibant Obscuri du Groupe A, en résidence là-bas jusqu'au mois d'octobre. La seconde nécessitera un skate board ou une trottinette puisqu'il s'agit du skatepark entièrement peint selon l'idée de l'artiste Yinka Ilori.
Il y aura aussi des ateliers slam, musique, ou encore tissage tout au long du week-end.
Pour plus d'informations, la Condition Publique est peut être centenaire, mais elle a un site internet.