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Se faire dépister du Covid : oui, mais quand, pourquoi et comment ?

Lucie Delorme 0 min de lecture
11 sept. 2020,

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Article sponsorisé @AgenceRégionaleDeSanté Vous l'avez entendu comme nous : au moindre doute, il faut se faire tester. C'est l'une des meilleures armes contre la propagation du virus. En fait, ça engendre surtout tout un tas de questions qu'on a pu poser à une spécialiste en Covid : Anne Capron, médecin de veille sanitaire en charge du contact tracing pour l'Agence Régionale de Santé.  On se la refait : le (ou la) Covid ne cesse, de jour en jour, de gagner du terrain dans la région et particulièrement dans la métropole lilloise. Et figurez-vous que le taux d'incidence (le nombre de cas pour 100 000 habitants) est bien plus élevé chez les moins de 30 ans que chez les autres. Vous savez pourquoi. "Les jeunes vont en soirée, socialisent, et les gestes barrière ne sont pas forcément bien respectés." Loin d'Anne Capron l'idée de jeter la pierre à ces jeunes gens pour qui attraper le Covid va probablement s'apparenter à avoir un mauvais rhume. Le problème, "c'est qu'en faisant ça, ils participent à la circulation du virus, ils participent à faire en sorte que d'autres populations plus à risque soient atteintes elles aussi." Et, là, on ne parle plus de cinq jours avec le nez qui coule et quelques courbatures, on parle de séjour en réa. Le truc, c'est que tout n'est pas forcément clair dans le message véhiculé. Anne Capron a quelques réponses.

Quels sont les syndromes du Covid-19 ?

"C'est un syndrome grippal : de la fièvre, de la fatigue, des douleurs musculaires et articulaires, une difficulté respiratoire, de la toux, une diarrhée. Et puis il y a aussi les syndromes d'anosmie et d'agueusie, des pertes ou baisse d'odorat et de goût." Le piège, c'est que tout le monde n'a pas les mêmes symptômes. "Beaucoup de jeunes sont asymptomatiques ou ont très peu de symptômes."

Qu'est-ce qu'on fait si on a un doute ?

On s'isole, pour démarrer. Et "a minima, on appelle son médecin", conseille Anne Capron. Si vous êtes cas contact, si vous avez des petits symptômes, si vous avez un doute, un coup de bigophone à votre médecin traitant est la première bonne solution. "C'est lui qui a le dossier médical, les antécédents, qui sera le plus à même de savoir s'il faut faire un test de dépistage ou non." Une maison médicale pourra aussi vous être de bon conseil. N'appelez pas d'infirmier.e libéral.e, il.elle ne sera pas habilité à poser un diagnostic. Si vous avez une fièvre de l'espace, des grandes difficultés à respirer et que globalement, vous commencez à craindre pour votre vie, vous appelez le 15.

Comment se faire dépister ?

Laboratoire, drive, centre spécialisé... Il y a des centaines de lieux où se faire enfoncer un écouvillon dans les tréfonds de sa narine. Sur la métropole lilloise, c'est un peu la cohue et il y a parfois pas mal d'attente pour passer le test. Si vous vous êtes isolé par précaution et que vous n'êtes pas à l'article de la mort, le test ne presse pas à la minute. Mais "on a besoin que les gens se dépistent pour le contact tracing", insiste Anne Capron. Si l'ARS manque d'informations, elle risque de louper un cluster, ce qui serait malheureux. La liste des points de dépistage est mise à jour régulièrement sur le site de l'agence. Avec les dernières annonces du Premier ministre, il devrait désormais y avoir des circuits prioritaires (pour les personnes symptomatiques, les cas-contacts et les soignants) avec par exemples des créneaux horaires qui leur sont dédiés dans les labos.

Quand s'isoler ? 

Si vous avez un doute. Si vous étiez à une soirée et que l'un des participants a été testé positif. Si vous avez des symptômes, même très supportables. Restez chez vous le temps de faire le test. Et après ça, si vous êtes positif, vous en avez pour sept jours à rester à domicile (à partir de l'apparition des symptômes si vous en avez ), avec le moins de contact possible avec le reste de la population. Si vous avez des proches prêts à vous déposer de la soupe sur le pas de votre porte, ce sera le moment de les solliciter. Bon, après, on ne va pas vous tanner avec les principes de lavage de main régulier, port du masque et autre distanciation sociale, ce sont les mots les plus prononcés de 2020. Mais on vous met le site de l'ARS au cas où vous voudriez aller plus loin.  Article sponsorisé @AgenceRégionaleDeSanté
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par Lucie Delorme

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