Article sponsorisé @ARS_Hauts-de-France
C'est sûr que cette époque n'est pas la plus conviviale qui soit : se faire la bise est déconseillé, être trop proche des gens aussi, partager clopes et verres est hors de question... Le Covid-19 met à terre toute idée de proximité. Dans un pays à la culture si tactile, c'est parfois chaud de respecter les mesures barrières.
Les bars ferment avec les poules, les réunions de plus de 10 personnes sur la voie publique sont interdites, et globalement, toute promiscuité est fortement déconseillée. Le truc, c'est que tout le monde n'a pas la même vision des choses, et vous vous êtes déjà retrouvés face à des amis qui, en arrivant, vous tendent la joue pour vous faire la bise. Compliqué d'engager un mouvement de recul et d'annoncer qu'on ne préfère pas, hein ? Mettre un vent à ceux qu'on apprécie, c'est toujours relou.
Mais l'époque est au check de coude ou check de pied, au salut général de la main et au bonjour lancé de loin. Ça fait gagner du temps quand on arrive au travail le matin, pour ceux et celles qui respectaient le rituel terriblement long de faire le tour de l'open space en claquant la bise à tout le monde. Et ça permet, accessoirement, d'éviter la propagation trop rapide du virus qui amènerait invariablement à un encombrement des services de réa, bla, bla, bla, vous connaissez la suite.
Curieux de savoir comment vous faites pour éviter le contact avec vos amis et collègues, on s'est livrés à un exercice sympa : le micro-trottoir dans les rues de Lille.
https://youtu.be/UW1Fz3u34Ig
Voilà, vous savez tout : le secret réside dans le sourire avec lequel on décline poliment une proposition de bise. Et c'est avec ce même sourire qu'on propose un check du coude ou un salut général, qu'on se recule gentiment quand la distance de sécurité n'est pas respectée, et que globalement on invite les gens à éviter tout contact physique avec sa personne. Ce n'est vraiment, mais alors vraiment pas convivial, ce n'est pas dans les mœurs françaises de ne pas se toucher pour se dire bonjour, mais ça peut faire des miracles en terme de frein à la propagation du Covid-19*.
Si vous voulez vous renseigner sur les bonnes pratiques à adopter en ces temps troubles de distanciation sociale, on vous renvoie vers le site de l'Agence Régionale de Santé. L'ARS a aussi établi une check-list pour une soirée réussie.
*
On dit le Covid, oui. Parce que l'usage l'emporte sur la règle académique. Le jour où tout le monde dit la Covid, on réfléchira à s'y mettre aussi.
Article sponsorisé @ARS_Hauts-de-France