Un jeune lillois va tourner "Trac", un drame psychologique qui promet moult frissons
Olympe Bonnet,
3 min de lecture
01 nov. 2020,
Culturons-nous
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01 nov. 2020,
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C'est peut-être bien le futur Spielberg. Avec Trac, Alexandre Leroy devrait sortir son premier court-métrage courant 2021. Un drame psychologique français plein de suspense, qui en fera sans doute frémir plus d'un. Il a déjà trouvé ses acteurs, constitué une équipe et dégoté les autorisations pour tourner dans le théâtre de Saint-Quentin.
Le jeune homme de 25 ans sort d'une école de ciné à Lille. Après quelques courts-métrages sans prétention réalisés dans le cadre de ses études, il se lance avec Trac, un court-métrage de 20 minutes qui s'apparente à un drame psychologique. "Les drames et comédies françaises, ça va cinq minutes. Ce qui me plaît, ce sont les films différents, plutôt basés sur l'horreur et la psychologie", glisse Alexandre.
Comme vous pouvez vous en douter, le secteur est hyper fermé et seule une poignée de mecs ambitieux comme lui arrivent à percer. "J'ai fait un film d'horreur de 45 minutes il y a trois ans, avec 800 € de budget", raconte le Lillois. Mais depuis, sa technique s'est affinée, tout comme son écriture. Il a joué à l'assistant réalisateur sur plusieurs tournages, histoire de se faire la main.
Pour vous faire une petite idée, voilà le pitch de Trac : "Le film raconte les dernières heures de Lily, une jeune comédienne montant pour la première fois sur les planches. Malheureusement, elle arrive en retard à la représentation. Mais face au trac, à l'oubli de son texte et aux gens qui l'entourent, son cauchemar ne fait que commencer". Le rôle principal sera tenu par Délia Espinat-Dief. Vous la connaissez peut-être si vous avez suivi la série Marianne, actuellement dispo sur Netflix, ou Moah sur OCS. Le Nordiste n'a pas eu trop de mal à la convaincre : "On a échangé sur Instagram. J'ai juste envoyé le scénario, elle l'a lu et a accepté trois jours après". Gilles Graveleau lui donnera la réplique et incarnera un metteur en scène. Mais si, celui qui joue Roparzh dans Kaamelott. Oui, Alexandre y est allé au culot, et ça a marché.
Normalement, toutes les scènes seront tournées à Saint-Quentin début mai 2021. On peut presque parler de huit-clos parce qu'il y a juste deux décors : le théâtre et la loge. Le taf de post-prod entrera en action courant juin et donc, si tout va bien, Trac sera projeté cet été. "On fera quelques avant-premières, notamment à Saint-Quentin, et des projections dans les Hauts-de-France. Il faudra donc venir en salle pour voir le film", précise le réalisateur.
À Lille, ce sera genre à l'Hybride ou à l'Univers. Trac peut ensuite être repéré par une plateforme de streaming (coucou Netflix et Amazon) ou finir gratos sur YouTube après l'été. Alexandre compte bien mettre toutes les chances de son côté et participera à plein de festoches un peu partout dans le monde. Of course, le Saint-Graal serait d'être sélectionné à Cannes.
Même si sa team est uniquement composée de bénévoles, ce genre de projet ambitieux a tout de même un coût. Des subventions devraient couvrir à peu près la moitié du budget. Pour le reste, le cinéphile a besoin de money. C'est pour ça qu'il a lancé une campagne de financement participatif et cherche à collecter 3 250 €. "Le budget du film comprend la location de la caméra et tout le matériel technique, mais aussi la conception du décor, maquillage et coiffure, la logistique, la rémunération des comédiens...", énumère l'apprenti réalisateur. Du coup, si ça vous dit de donner un petit coup de pouce au court-métrage d'Alexandre, c'est par ici.
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article écrit
par Olympe Bonnet