Ensuite, avec la crise actuelle, les Lillois ont produit moins de déchets recyclables. "La crise sanitaire a conduit à des transferts de tonnages des déchets recyclables vers les ordures ménagères résiduelles", nous explique-t-on à la MEL. En gros, au lieu d'atterrir dans la poubelle rose (de tri), de nombreux déchets se sont retrouvés dans la poubelle noire (de déchets organiques ou non recyclables). Le truc, c'est que la collecte des déchets recyclables est bien plus rémunératrice pour Esterra que les déchets ménagers classiques. Si on va au bout de ce raisonnement, ce n'est donc pas tant que les Lillois ont moins jeté, c'est surtout qu'ils ont moins recyclé. Et Esterra n'avait pas prévu ça.