À Lille et ailleurs, les commerces vont pouvoir rouvrir dès samedi
Lucie Delorme,
2 min de lecture
24 nov. 2020,
Lucie Delorme,
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24 nov. 2020,
C'est Emmanuel Macron qui vient de le dire : ce samedi 28 novembre, les commerces vont pouvoir rouvrir leurs portes. Le confinement sera toujours à l'ordre du jour, en revanche.
Comprenez bien : les commerces qui ont dû fermer leurs portes pour le confinement vont avoir le droit de remonter le rideau. Les gens vont donc pouvoir entrer dans les magasins et faire leur choix en toute décontraction. Quand on vous dit commerces, on vous parle des boutiques et des lieux accueillant du public, mais pas des restos, bars, boîtes et salles de sport.
Emmanuel Macron, dans son allocution, a donné un calendrier de déconfinement progressif :
Réouverture des commerces, librairies, bibliothèques et archives dans toute la France, avec un protocole strict, jusque 21 heures max. Les services à domicile pourront également reprendre. Le confinement ne sera pas levé pour autant. Disons qu'il sera un tout petit peu allégé : vous pourrez vous déplacer à 20 km de chez vous, et ce pendant trois heures.
Si on passe en dessous de la barre des 5000 contaminations par jour (on était autour de 20 000/jour fin de semaine dernière), le confinement sera levé, mais un couvre-feu sera mis en place entre 21 heures 7 heures du matin, sauf les 24 et 31 décembre, pour faire la fête, quand même. Et must du must : les cinémas, théâtres et musées pourront rouvrir leurs portes selon un protocole aussi strict que pour les commerces. Vous remarquerez qu'on ne vous parle toujours pas des bars et des restos. Il va de soi que les grands rassemblements seront aussi interdits.
Les restos (et les bars ?) pourront espérer rouvrir, si tout le monde a été sage pendant les fêtes et qu'on reste en dessous de 5000 contaminations par jour. Les lycéens pourront aussi retourner en cours à plein temps. Pour les étudiants, il va certainement falloir attendre encore la fin du mois de janvier pour retrouver les bancs de la fac.
article écrit
par Lucie Delorme