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Début 2021, la néo-boucherie Barbak régalera le quartier Lebas
Justine Pluchard,
3 min de lecture
12 déc. 2020,
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Vianney Deberdt a 37 ans, vit à J-B Lebas depuis 3 ans et vient d'opérer une double reconversion : celle de sa carrière et celle de l'ancienne boutique d'équipement audio du boulevard de la Liberté. Fin février, il compte bien y ouvrir sa première néo-boucherie dans le quartier.
"Je pense réellement qu'il faut manger moins de viande mais de meilleure qualité." Oui ça sort de la bouche d'un boucher. D'un néo-boucher pour être exact. Vianney n'a rien inventé : le concept existe déjà, et vient de l'autre côté de l'Atlantique. Il repose sur deux principes importants auxquels le Lillois adhère complètement. Déjà, avoir un contact direct avec les éleveurs pour savoir d'où mais aussi comment a été élevé et abattu l'animal. Et aussi la nécessité de travailler la bête "en entier" pour éviter le gaspillage.
"Je suis déjà en contact avec plusieurs éleveurs de la région. C'est important de pouvoir répondre aux questions des client.e.s, que ce soit sur la provenance de l'animal comme sur la façon de faire cuire une viande." Le trentenaire veut aussi en profiter pour dépoussiérer l'image de la boucherie avec la même vitrine qu'on retrouve un peu partout, la queue traditionnelle et le boucher avec le tablier et les doigts plein de sang.
Il n'a rien contre la tradition attention : petit-fils et neveu de bouchers, Vianney connaît ce monde et c'est d'ailleurs par amour pour ce "métier noble et physique" qu'il a quitté son job dans l'événementiel sportif il y a 4 ans. "Je suis clairement passé du coq à l'âne. Mais j'avais besoin de changer de carrière, de faire quelque chose de mes mains, avoir du contact avec les gens, au lieu de rester devant un ordi toute la journée."
Il passe donc son CAP boucher en 2017 avant de rejoindre la team des Halles Modernes à La Madeleine pour faire ses premières armes. Déjà, il a envie d'ouvrir son propre commerce et c'est en arrivant à Lebas avec sa famille qu'il se rend compte que son nouveau quartier n'a pas vraiment de boucherie à proximité.
Il repère ce local juste à la fin du boulevard de la Liberté il y a un an et se lance. "Je fais de gros travaux car je veux réellement construire la boucherie que j'ai en tête : un lieu où on ne fait pas la queue mais où on circule librement avec un coin attente et dégustation, où il n'y a pas d'étal à plat avec vitrine mais vertical pour que le boucher puisse ensuite découper la pièce devant le client. Je souhaiterais aussi un coin épicerie et traiteur..." Le jeune boucher a plein d'idées en tête. Et il a déjà prévu d'engager deux personnes, un boucher et un charcutier, pour l'aider dans sa tache.
Les travaux sont en cours, autant dans la partie boutique (de 50m²) que la partie atelier à l'arrière. Vianney espère ouvrir Barbak à la fin du mois de février "si tout va bien".
Ca se trouvera donc au 231 Boulevard de la Liberté et pour suivre l'avancée des travaux, direction Facebook ou Insta.
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article écrit
par Justine Pluchard