Le vrai du faux de la vaccination contre le Covid
Mathilde Dolinger,
4 min de lecture
24 juin 2021,
Mathilde Dolinger,
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24 juin 2021,
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Ce n'est pas parce que l'épidémie recule qu'il faut se dire que le vaccin n'est plus nécessaire. C'est ce que défendent les médecins qui travaillent dans les centres de vaccination de la région. Avec l'été qui s'approche et le Covid qui recule, ils constatent une baisse des réservations de créneaux. Du terreau pour une quatrième vague.
Alors oui, les chiffres sont excellents : un taux d'incidence au ras des pâquerettes (25 cas pour 100 000 habitants), un taux de vaccination à peine plus bas que la moyenne nationale, et des mesures qui s'allègent grandement. On a tous très envie de mettre cette petite saleté derrière nous. Mais attention au relâchement, alerte l'Agence régionale de santé. La première dose de vaccin ne protège pas complètement contre le virus, et la seule manière d'atteindre l'immunité collective, c'est de vacciner deux fois environ tout le monde.
"Il y a eu une baisse de fréquentation des centres de vaccination ces derniers jours, reconnaît Thomas Huleux, médecin pour l'ARS. C'est aussi à nous de faciliter les choses pour que les gens puissent venir facilement. On travaille à des créneaux sans rendez-vous, et à des centres mobiles, aussi. Et il ne faut pas oublier que les médecins et les pharmaciens peuvent aussi vacciner avec le Moderna, qui est l'un des deux vaccins ARNm."
Un max de gens vaccinés, c'est l'assurance que l'épidémie ne flambera pas à la rentrée. Parce que c'est bien ça que craignent les spécialistes. "Si la vaccination baisse cet été, on prend le risque de voir arriver une quatrième vague à l'automne", assure Thomas Huleux. Avec tous les sacrifices que ça implique : fermeture des bars et restos, confinement... "Laisser l'épidémie repartir, c'est aussi prendre le risque de voir le développement de nouveaux variants", enchérit Vincent Hulin, lui aussi médecin pour l'ARS.
Les deux spécialistes tiennent à déconstruire certains mythes, qu'on va vous lister par amour du point boulettes :
Les docteurs Thomas Huleux comme Vincent Hulin insistent sur le poids de la désinformation qui entoure ce sujet. "Il faut aller chercher ses sources là où on est sûr qu'elles sont fiables", insiste Vincent Hulin. "Un site comme Vaccination Info Service, par exemple, en validé par la communauté scientifique", ajoute Thomas Huleux.
Article sponsorisé @ARS Hauts-de-France
article écrit
par Mathilde Dolinger