A Maubeuge, une programmation XXL pour la nouvelle saison du Manège
Mathilde Dolinger,
3 min de lecture
04 oct. 2021,
Culturons-nous
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04 oct. 2021,
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Si vous avez des envies d'évasion pas trop loin mais que vous avez dix fois fait le tour de la Flandre intérieure et de la côte d'Opale, on a une petite proposition pour vous : la vallée de la Sambre, sa campagne si bucolique, et Maubeuge et sa saison culturelle bouillonnante.
Entre Lille et Maubeuge, il y a une heure, presque tout pile. On y vient depuis l'A23, et passé Valenciennes, on entre dans le territoire délicieux de la Sambre-Avesnois, largement sous-estimé si vous voulez notre avis. La campagne y est absolument canon, pour démarrer. On pourrait faire dix-sept articles sur les alentours de Bellignies et Gussignies, vous faire quelques gros paragraphes sur Bavay, ou sur Mons, juste de l'autre côté de la frontière. On peut vous raconter comment Aulnoyes-Aymeries devient chaque année the place to be pour les oreilles mélomanes. Mais on va plutôt vous parler ici de Maubeuge, et de sa programmation culturelle.
On la doit, cette prog', au Manège. "C'est une scène nationale et décentralisée, démarre son directeur Géraud Didier. On propose la moitié de notre programmation dans des lieux tiers : à la Luna et à l'Atelier Renaissance à Maubeuge, à Jeumont, à Aulnoye-Aymeries... On est présents sur 9 ou 10 plateaux dans le coin." Et cette programmation est pour le moins tentaculaire : cinquante-cinq spectacles en tout genre, soixante-quinze représentations en tout, dans onze villes différentes.
Tenez-vous bien, ça décoiffe : mi-octobre, c'est le grand metteur en scène Roméo Castellucci qui viendra présenter sa dernière création à Maubeuge. Une première française qui a de la gueule : Bros est à la croisée des chemins entre le théâtre et la performance. Ceux qui sont sur scène ne savent pas à l'avance ce qu'ils vont y faire : c'est une oreillette qui leur dicte, pas après pas, quels gestes engager. Une grosse réflexion sur la servitude volontaire et l'aliénation qui a l'air bien dingo.
Autre poids lourd : le Ballet du Grand Théâtre de Genève, qui débarquera à Maubeuge en novembre pour son pestacle Minimal Maximal, qui promet d'être grandiose. Vingt-deux danseurs et danseuses interpréteront les chorégraphies du Belge Larbi Cherkaoui et du Grec Andonis Foniadakis, deux artistes qui pèsent dans la danse contemporaine.
Mais il y aura aussi du cirque, des marionnettes, des concerts, et des spectacles dans des lieux pas communs, comme l'ancienne Cartonnerie de Jeumont. Comme on vous le disait, la saison s'annonce riche et généreuse. A propos de générosité, le Manège, quel que soit la représentation, applique un tarif unique pour tous : le ticket d'entrée est à 9 euros, pas un de plus. Si vous voulez voir toute la programmation, vous faire tous les pestacles, battre la campagne de plateau en plateau, le pass saison qui vous donne accès à toute la prog' sans ajouter un kopeck est à 180 euros.
Et si vous voulez vraiment tout savoir, la saison du Manège s'achève sur un festival parfaitement fifou, en mai, qui vous fera voguer de Maubeuge à Bruxelles. Mais on vous en reparlera en temps voulu.
En attendant, on vous invite à vous rendre sur le site du Manège de Maubeuge, qui vous indiquera les dates et horaires de toute cette programmation.
Article sponsorisé @Manège de Maubeuge
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article écrit
par Mathilde Dolinger