Des œuvres d'artistes de la métropole à choper gratuitement grâce à Impressions Partagées
Louis Dubar,
3 min de lecture
17 nov. 2021,
Culturons-nous
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À l'occasion de la seconde édition du projet Impressions Partagées, la fondation d'art urbain Desperados met à l'honneur sur son Insta quatre jeunes artistes de la métropole lilloise. Chaque artiste est invité·e par la fondation d'art à concevoir une œuvre sérigraphiée. Présentées en ligne sur le compte Insta de la fondation, elles sont ensuite offertes gratuitement au public.
Pour faire simple, ce projet d'ampleur nationale vise "à valoriser le travail de jeunes artistes et à promouvoir la diffusion de l'art urbain", explique Julien, président du Collectif Renart, le partenaire lillois de cette seconde édition.
L'année dernière pour sa première, Impressions Partagées avait mis en lumière des street artists de Marseille, Paris, Mulhouse, Rennes et Orléans. Cette année, c'est reparti pour un nouveau tour de France de l'art urbain passant cette fois-ci par le Nord et Lille. Cette édition s'attache à dévoiler " la vitalité, l'ancrage des artistes à leurs territoires et le talent d'une nouvelle génération", explique Julie chargée de projets au sein de la Fondation Desperados.
Des artistes des villes de Besançon, Grenoble, Lille et Toulouse sont mis à l'honneur par la Fondation. Pour chaque région, la fondation d'entreprise collabore avec une association locale "qui fait vivre l'art urbain à travers l'organisation d'évènements" afin de sélectionner des artistes.
À Lille, c'est le collectif Renart qui a été choisi pour accomplir cette tâche, une asso qui regroupe un tas d'artistes de la métropole et est également connu notamment pour l'organisation de la Biennale International de l'Art Mural. "On a fourni à la fondation une liste de dix noms de la région. On s'est arrêté ensemble sur quatre : Roobey, La dame qui colle, Resco et Crime", explique le président du Collectif Renart.
Une fois sélectionnés, les artistes lillois·es et roubaisien·ne·s ont carte blanche pour créer une œuvre originale qui est ensuite sérigraphiée en 65 exemplaires. Tout le reste se passe sur le compte Insta de la Fondation Desperados. Les artistes et les œuvres d'une ville sont présenté·e·s chaque semaine à travers plusieurs publications Instagram. Pour cette édition 2021, c'est Lille qui a ouvert le bal le lundi 15 novembre sur le réseau social. Les semaines suivantes seront consacrées à Toulouse, Besançon et Grenoble.
Une partie des œuvres produites sont distribuées gratuitement entre le 16 et le 19 novembre sur internet. L'autre moitié sera distribuée au cours d'un évènement organisé par le Collectif Renart, le festival Can'Art. La prochaine édition de cet évènement aura lieu en juin 2022 entre Quesnoy-sur-Deûle et Deûlémont.
Les réservations d'une œuvre s'effectuent le jour même de la publication Insta présentant l'artiste et l'œuvre sérigraphiée. Tout se passe en ligne à partir de 18 heures sur l'onglet du site de la fondation dédié au projet Impressions Partagées. Hier, le mardi 16 novembre, Roobey a été le premier artiste a avoir inauguré ce projet culturel et populaire. Les réservations sont parties très vite, "en quelques minutes à peine", souligne Julie.
Ce mercredi 17 novembre, toujours à 18 heures, vous aurez la possibilité de réserver un exemplaire offert de l'œuvre "Down and dusk" de l'artiste Océane Marescotti AKA Resco. Pour les présentations et les réservations de la Dame qui colle et Crime, il faudra attendre ce jeudi 18 novembre et le vendredi 19.
Au delà de la production et de la diffusion d'œuvres, la fondation s'attache à présenter les artistes. C'est pourquoi, Arthur Bessaud propose sur le compte Instagram de la fondation Desperados, une capsule vidéo de plusieurs minutes présentant les street artists sélectionné·e·s de chaque ville au cours d'une discussion informelle. Pour retrouver la vidéo concernant Lille, c'est par ici que ça se passe.
Pour rappel, les réservations des œuvres s'effectuent sur la plateforme suivante. Pour plus d'infos sur les œuvres et les artistes, on vous invite également à consulter le compte Instagram de la fondation Desperados.
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article écrit
par Louis Dubar