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Lille a désormais son centre de supervision urbain

Justine Pluchard 3 min de lecture
02 fév. 2022, Dans la rueChiant mais important

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Depuis l'automne 2021, une cinquantaine de caméras de vidéoprotection (ou de vidéosurveillance selon l'avis sur la question) sont désormais actives sur Lille et Hellemmes. Restait à toutes les relier dans un centre de supervision urbaine (CSU). C'est désormais le cas puisque la ville a ouvert le sien le 19 janvier dernier.

“Plus de vidéoprotection, plus de policiers municipaux." Les mots sont de la maire de Lille et ils datent de sa conf' de presse de rentrée de septembre 2020. Elle annonçait alors qu'une cinquantaine de nouvelles caméras seraient installées d'ici l’automne 2021, disséminées dans Lille, à des endroits stratégiques : dans certaines rues piétonnes et/ou réputées à problème. Chaque emplacement est au préalable validé “en comité de pilotage avec la procureure de la République de Lille en personne et par les cadres de la DDSP sur la base de leurs statistiques“ expliquait alors Jean-Claude Menault, adjoint à la sécurité et à la prévention.

Pour visionner et stocker les images, il fallait ensuite un centre de supervision urbaine (CSU). Un établissement de ce type à l'échelle métropolitaine a été un temps envisagé mais Lille et Hellemmes se sont finalement résolues à ouvrir le leur. Depuis le 19 janvier 2022, ce tout nouveau CSU a donc pris place à deux pas de la mairie, juste à côté du futur hôtel de la police municipale qui doit ouvrir en juillet 2022, rue Frédéric-Mottez.

Dissuader, intervenir, élucider

Présenté comme "le nouvel outil de la tranquillité des Lillois·es", ce CSU réunit donc sur un grand mur les images en temps réel 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 avec des policier·e·s municipaux·ales derrière les écrans. Le centre opérationnel de la police municipale qui reçoit les appels des Lillois·es est situé dans un box, dans la même salle. Quant aux images, elles sont supprimées au bout de 14 jours à moins qu'elles ne soient réquisitionnées entre-temps pour une enquête.

Pour la mairie, même si rien ne vaut la présence sur le terrain (elle veut également recruter 50 nouveaux policiers municipaux), ces cameras et ce centre viennent en complément et permettent de répondre à une "nouvelle délinquance notamment avec les trafics de stupéfiants ou la multiplication des vols". Cet outil technologique doit à la fois dissuader, permettre des interventions rapides grâce au visionnage en temps réel et, bien évidemment, aider à l'élucidation en aidant à faire avancer des enquêtes.

50 nouvelles caméras en 2022

Pour Arnaud Deslandes, adjoint à la cohésion des territoires, les caméras ont d'ailleurs déjà fait leur preuves : "Sur plus d'une centaine de réquisitions de vidéos par la police nationale depuis leur mise en place, 50 ont permis de faire avancer l'enquête". Même s'il indique que la ville n'a pas pour ambition de "mettre une caméra tous les 50 mètres", l'adjoint en a profité pour annoncer que 50 nouvelles caméras seraient installées dans la ville d'ici fin 2022. Chaque quartier en aura au moins une et on connaîtra au cours de l'année leur emplacement.

Au total, les 50 premières caméras et ce CSU ont coûté 2,3 millions d'euros : 1,1 million pour les caméras et le reste pour le centre en sachant que la ville a touché 800 000€ du FIPD (fonds interministériel de prévention de la délinquance).

Et sinon, outre l'arrivée des nouvelles caméras et l'ouverture du futur hôtel de police municipale cet été, la ville a aussi créé un comité d’éthique encadrant l’usage de la vidéoprotection. Acté lors du conseil municipal de décembre, il doit se réunir pour la première fois le 23 février prochain. Des personnalités extérieures, des élu·e·s et des institutions le composent. "Un représentant des habitants choisi au sein des conseils de quartier sera également là", précise l'adjoint à la sécurité.

Enfin, ultime point : la ville travaille aussi à rendre son numéro d'appel à la police municipal plus "simple". Aujourd'hui, il faut composer le 03 20 49 56 66.

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par Justine Pluchard

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