Artchives a ouvert ses portes début mars rue Jacquemars-Giélée. Un lieu conceptuel qui regroupes trois espaces : le B'Art, la galerie d'expo et la Cantine Urbaine. Cette dernière est un restaurant gastronomique à la croisée des chemins, entre art et expérience culinaire. On est allé tester ça.
Entre le béton armé, les moulures des pilastres et cette impression constante de profondeur, quelque chose d'unique se dégage de ces 1700 m² dédiés à l'art. "Artchives allie le beau et le bon, annonce le directeur d'établissement Gonzague Vanoverberghe. Il s'agit de mélanger deux passions, l'art contemporain et l'art culinaire."
Au 74 de la rue Jacquemars-Giélée, dans l'ancienne annexe des archives départementales, Artchives se divise en quatre niveaux. Au rez-de-chaussée, le B'Art accueille les gens pour boire un verre alors que les étages intermédiaires font office de galerie. Et tout en haut se situe le clou du spectacle : la Cantine Urbaine.
Qu'on ne s'y méprenne pas, le restaurant se rapproche plus du gastronomique que de la cantine. Le cadre est élégant et le dôme vitré vient baigner de lumière la pièce. Derrière les fourneaux, le couple composé de Valentina Giacobbe et Julien Ingaud-Jaubert s'attèle à rendre le repas qualitatif. La cheffe a été seconde au Rozó, et le chef pâtissier s'est déjà illustré à La Laiterie.
Cantine Urbaine
Sinon, tout se passe dans l'assiette. Topinambours et velouté en entrée, poitrine de veau braisé accompagnée de carotte rôties et d'une sauce épicée pour le plat principal. Le dessert est une crème brûlée associée à une marmelade d'oranges. Voilà ce qu'on a pu tester. Mais Gonzague précise : "C'est un menu unique mais qui change toutes les semaines. Sachant qu'à partir du 15 mars, on proposera des alternatives viande, poisson et végétarienne." Le prix ne changera pas en revanche. Il faut débourser 35 euros pour entrée/plat/dessert, 30 euros si vous enlevez l'un des trois.
La Cantine Urbaine propose aussi deux menus dégustation le midi (en quatre services 60€) et trois le soir (en quatre ou sept services 90€). Vous pouvez y ajouter un accord mets et vins (35 euros) et un assortiment de fromages (15 euros).
Un établissement triptyque
Pour ceux et celles qui auraient juste envie de prendre un verre, c'est donc au B'Art que ça se passe. C'est un peu le point névralgique d'Artchives avec son comptoir central et son mobilier moderne. On peut se poser dans un des nombreux canapés et fauteuils pour prendre un cocktail (entre 10 et 18€) avec des recettes que vous ne verrez pas partout comme une vodka infusée à la gaufre. On trouve aussi quelques marques de champagne, du vin et des softs et deux bières pressions. Les planches mixtes à 25 euros satisferont les petites faims.
Les premier et deuxième étage concentrent eux l'espace galerie qui doit accueillir les expositions. "Cet endroit n'a pas de limites, on peut y exprimer toute notre créativité, conclut Gonzague. On essaye de mélanger Paris, Berlin et Londres en un seul lieu." Sans surprise, l'équipe d'Artchives s'apprête donc à créer des événements en lien avec la mode, le design et l'art en général. Et ça commence au mois de mai, avec Elvis Pompilio, un chapelier bruxellois.
L'entrée d'Artchives est libre et gratuite. Le lieu est ouvert mardi et mercredi de 11 heures à 1 heure. Les portes ferment une heure plus tard le jeudi, vendredi et samedi. Quant au dimanche, c'est de 14 heures à 21 heures. Pour la cantine urbaine, rendez-vous entre 12 heures et 14 heures ou entre 19 heures et 21 heures du mardi au samedi. On vous conseille de réserver ici. Sinon, on vous laisse avec le site web, Facebook et Instagram.