La douane des Hauts-de-France recrute des agents de constatation
Mathilde Dolinger,
5 min de lecture
17 mai 2022,
Mathilde Dolinger,
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17 mai 2022,
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Pour protéger les consommateurs et consommatrices, il existe aux frontières et dans le territoire des douanier·es qui vérifient la conformité (et la légalité) des marchandises qui circulent. On les appelle les agents de constatation. Et pour en devenir un·e, il suffit de passer un concours et de se former pendant un an.
Commençons par un petit point lexico-boulot. Agent de constatation dans la "branche surveillance" des douanes, ça sonne bien, mais on ne sait pas forcément en quoi ça consiste. "C'est un agent en uniforme, qui porte une arme de service, qui travaille dans le territoire ou aux frontières pour contrôler les marchandises qui entrent et sortent du pays, explique Bénédicte Morel, la cheffe du pôle RH des Hauts-de-France de la DGDDI. Ils recherchent tout ce qui est prohibé ou qui n'est pas conforme à la réglementation, en contrôlant les véhicules et les passagers. C'est tout ce qui attrait à la protection du consommateur".
On parle ici d'un boulot dans la fonction publique, qui recrute pas mal (la douane compte un peu plus de 7 000 agents en surveillance dans tout le pays), avec des possibilités d'évolution et un salaire annuel de départ de 28 800 euros (primes comprises). Donc un taff pouvant en intéresser pas mal, parmi vous. "Il y a plein de missions, on ne peut pas s'ennuyer, raconte l'employée des douanes. Si les agents de constatation commencent piéton·nes, iels peuvent devenir motard·es, maître·sses chien, contrôleur·ses des douanes, et même bifurquer dans la branche administrative ou dans les opérations commerciales, avec le temps."
Mais qui dit travail, dit d'abord formation, cher·es padawans des douanes. On parle d'un an d'études composé dans un premier de temps de quatre mois de formation théorique à l'école nationale des douanes à la Rochelle. "Elle comprend des résidences pour les étudiants·es", rassure Bénedicte Morel, sachant que tout le monde n'a pas une résidence secondaire en Charente-Maritime.
Là-bas, les étudiant·es apprennent "l'exercice de leur fonction, la réglementation des produits, les procédures face à un infracteur, les procès-verbaux et bien sûr tout ce qui touche à la sécurité d'un contrôle. C'est-à-dire apprendre à manipuler une arme, mettre les menottes, etc."
S'en suivent huit mois de stage sur le terrain, dans les Hauts-de-France pour mettre en pratique ce qui a été appris en classe. Et bonne nouvelle, votre lieu de travail dans la région est défini selon vos choix, transmis lors de votre inscription.
Pour accéder à la formation, il faut remplir trois conditions : avoir son brevet des collèges (ou équivalent); avoir la nationalité française ou être ressortissant de l'Union européenne ou d'un des Etats de l'espace économique européen, d'Andorre, de Monaco ou de la Suisse ; et réussir le concours d'entrée. "C'est la première fois qu'on propose un concours national à affectation locale", précise la cheffe du pôle RH.
Et c'est là que ça se corse. "En 2021, il y avait 7 084 inscrit·es en surveillance et 158 admis·es sur tout le territoire", indique Bénédicte Morel. Le concours dont les inscriptions se terminent le 9 juin, est très prisé et va vous demander non seulement de la motivation mais aussi de la patience. Car il y a quatre épreuves (et demi) à passer entre le mois d'octobre 2022 et février 2023 :
Il faut ensuite attendre le 24 février pour savoir si vous êtes admis·es. Et si c'est bon, on part sur une rentrée en mai 2023. Prêt à porter l'uniforme ?
Pour vous inscrire au concours afin de devenir agent de constatation dans la branche surveillance, direction le site internet de la direction des finances publiques, avant le 9 juin. Plus d'infos sur sur le site des douanes.
Article sponsorisé @DGDDI
article écrit
par Mathilde Dolinger