Ça vient d’être annoncé ce jeudi 7 juillet par Sylvie Retailleau, la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Des mesures, effectives dès septembre, bénéficieront aux étudiant·es, notamment les plus précaires : revalorisation des bourses, aide de 100 euros, repas à 1 euro … On fait le point.
Augmentation des bourses
Cette mesure est dans la lignée des hausses d’autres prestas comme le RSA ou les allocations familiales. Déjà dans le précédent mandat d’Emmanuel Macron, il y a eu une revalorisation progressive de 3,3% des bourses sur critères sociaux, indique la Voix du Nord. En septembre, s’ajoute à ça une deuxième augmentation, de 4% cette fois-ci, et ce, qu’importe l’échelon.
Aide exceptionnelle de 100 euros
Neuf millions de Français·es modestes vont bénéficier de cette aide exceptionnelle. Sont désormais inclu·es dans la liste les étudiant·es bénéficiaires d’une bourse sur critères sociaux et celleux touchant l’aide du CROUS ou des APL (sans qu’iels résident chez leurs parents). Soit environ 1,5 millions de jeunes Français·es sur 2,7 millions d’étudiant·es, rappelle La Voix du Nord. Pour celleux qui sont parents, 50 euros d’aide en plus, par enfant, sera versée.
Maintien du repas à 1 euro
La crise sanitaire n’a franchement pas aidé les étudiant·es déjà en galère financière. C’est pour ça que depuis 2020, les étudiant·es boursier·es ou identifié·es comme précaires par le CROUS, ont pu obtenir des repas à 1 euro plutôt que 3,30 euros, dans les restos U. La mesure est maintenue pour l’année universitaire 2022-2023.
Ces mesures s’ajoutent à d’autres déjà annoncées, comme :
- le gel des droits d’inscriptions à la fac et des loyers dans les résidences Crous
- le PassPort aux étudiant·es boursier·es, pour qu’iels fassent une pratique sportive sans que ça soit trop cher pour elleux
- l’augmentation de 3,5% des APL, qui concerne tout le monde, pas que les étudiant·es et qui s’inscrit dans les mesures d’urgence liée à l’inflation actuelle