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Sur le réseau Ilévia, vous pouvez demander "Angela" en cas d'agression
Margot Hoornaert,
2 min de lecture
26 nov. 2022,
Transports
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Margot Hoornaert,
2 min de lecture
26 nov. 2022,
Transports
On commence de plus en plus à entendre parler du dispositif "Demandez Angela" un peu partout en France. Il permet aux victimes de harcèlement sexiste, sexuel... de demander de l'aide sans avoir à formuler des mots parfois difficiles à prononcer et d'être prises en charge tout de suite. Ilévia l'a adopté depuis quelques mois sur son réseau. Agent·es du personnel formé·es, création de zones de refuge : on vous explique tout.
Vous êtes dans le métro (ou le tram ou le bus) et quelqu'un vous agresse. Une insulte, un frottement, un geste déplacé... Il est parfois difficile de savoir comment réagir, vers qui se tourner, comment en parler. C'est pour aider ces victimes qu'existe le plan "Demandez Angela", plan qu'Ilevia a décidé de tester sur son réseau.
En gros, si vous vous retrouvez dans l'une de ces situations, vous vous dirigez vers le personnel (chauffeurs, agents de sécurité, opérateurs, welcomers...) et vous lui demandez "Elle est où Angela ?" Il ou elle comprendra tout de suite de quoi il s'agit, appellera la police et restera avec vous. "Demander après Angela est parfois plus facile pour les victimes que de mettre des mots sur ce qu'elles ont vécu", explique Myriam Taghzouti, directrice Marketing d'Ilevia.
Au-delà de cette prise en charge, des "zones de refuge" ont été ouvertes dans les 7 agences commerciales lilloises d'Ilévia. Il s'agit d'une pièce attenante à l'accueil, fermée et isolée, loin du regard des autres usager·es pour s'y sentir en sécurité. "Un agent vous proposera de vous assoir, vous écoutera, vous donnera un verre d'eau, appellera vos proches si vous le souhaitez, continue Myriam. Le personnel des agences a été spécialement formé pour apprendre les gestes à avoir face à une victime, les bons mots à utiliser, la bonne attitude en général à adopter".
Ces nouveaux lieux sont accessibles à toutes celles et tous ceux qui se sentiraient en danger, harcelé·es, suivi·es. Il suffit de s'y présenter en demandant Angela à quelqu'un du staff. Attention, c'est possible seulement aux horaires d'ouverture des stations.
"Contrairement à ce qu'on pourrait imaginer, les moments où il y a le plus de faits d'outrage, c'est pendant les heures de pointe, quand il y a foule, confie Myriam quand on lui demande comment faire si on se fait agresser en dehors des horaires d'ouverture. Si nos agences sont fermées, vous pouvez vous servir des bornes d'appel d'urgence qui sont toujours accessibles et on vous aidera."
Aujourd'hui il est difficile de recenser précisément le nombre d'agressions qui ont lieu dans les transports en commun de la métropole. "Une centaine par an pour 200 millions de voyages" annonce Myriam, qui affirme que c'est en augmentation.
Un chiffre qui semble extrêmement faible, mais qui est très probablement beaucoup plus élevé dans la réalité. Sans doute parce que la parole n'est pas encore libérée sur le sujet et c'est aussi ça le but du plan "demandez Angela".
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article écrit
par Margot Hoornaert