Voté en juin 2019 par la MEL, le schéma directeur des infrastructures de transports (SDIT pour les intimes) prévoit, entre autres, la création de deux nouvelles lignes de tram. L'une d'elles devait passer par Lille en reliant des villes au nord, à l'ouest et au sud. Sauf qu'on a appris il y a quelques jours que la future ligne n'aurait finalement pas son terminus à Seclin mais un peu plus haut, à Wattignies. Un choix qui déçoit forcément du côté de Seclin où une pétition est déjà lancée
Rappelez-vous : au début de l'année 2022, la Métropole Européenne de Lille (MEL) avait lancé plusieurs semaines de concertation sur les nouveaux projets d'infrastructures pour transports en commun. Il y en avait quatre :
Le tracé du dernier a déjà fait pas mal parler de lui : parce qu'il passe par Lille-Europe et non Lille-Flandres, qu'il contourne le centre et évite le boulevard Vauban. Mais depuis quelques jours, c'est surtout son terminus au sud de la métropole qui est au centre des conversations.
Bye bye Seclin
Dans une vidéo Facebook diffusée fin novembre, le maire de Seclin François-Xavier Cadart, a annoncé que sa ville ne serait finalement pas le terminus de la future ligne. La Voix du Nord explique que c'est la Commission nationale du débat public qui a demandé à la MEL des études complémentaires sur certaines parties du tracé, dont le terminus à Seclin. Les conclusions présentées fin novembre sont quasi sans appel : la ligne devra s'arrêter plus haut, au niveau de la gare de Wattignies et non plus à Seclin. Une décision qui doit être entérinée lors du prochain conseil métropolitain, ce 16 décembre.
Pour ce qui est des arguments en défaveur de Seclin, les études évoquent une densité de population moins importante dans le secteur, l'accès rapide au TER entre Seclin et Lille ou encore le fait de passer via la zone industrielle. Et puis le prix : 125 millions pour les 5 kilomètres de rallongement de ligne de tram de Wattignies à Seclin.
Forcément, c'est la déception dans la ville. Surtout après la grosse phase de concertation où on discutait, non pas du terminus, mais des variantes du tracé qui traversait Seclin. Si le maire se dit "déçu mais réaliste" avant le vote du 16 décembre, La Voix du Nord rapporte que l'asso "Seclin en commun" a, de son côté, lancé une pétition pour essayer de se faire entendre. Et, pourquoi pas, convaincre la MEL de maintenir le tracé initial,