C'est en réalité la quasi totalité du quartier Moulins, entre la porte de Douai et la porte de Valenciennes, qui a disparu. Selon les témoignages de l'époque, la population a rapidement tenté de retrouver des survivant·es, des corps ou quelques effets personnels dans la plus grande stupéfaction et avec les moyens du bord. On découvre alors l'étendue des dégâts et les chiffres sont effarants : plus de 100 morts civils, plus de 400 personnes blessées, 700 maisons soufflées et une vingtaine d'usines détruites. Deux rues du quartier n'existent tout simplement plus.