Jusqu'en juillet, les Fake News s'invitent à La Condition Publique (et ailleurs)
Mathilde Dolinger,
5 min de lecture
27 mars 2023,
Culturons-nous
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27 mars 2023,
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Comment les fakes news sont-elles fabriquées, diffusées et combattues ? Posez la question à une vingtaine d'artistes et ils vous pondront une expo dessus, avec toute la créativité qui les caractérise. Et pour aller plus loin, la Métropole Européenne de Lille (MEL) leur a carrément dédié sa saison culturelle. Expos, spectacles, rencontres et animations sont au programme jusqu'au 16 juillet.
Constat n°1: une fake news se répand six fois plus vite qu’une vraie nouvelle (c'est la science qui le dit). Constat n°2 : il y en a en moyenne une nouvelle toutes les 5 secondes. Alors comment démêler le vrai du faux ? Comment s'armer face à ce phénomène qui a pris de l'ampleur avec Internet et les réseaux sociaux ? Comment se fabrique et se diffuse une fake news ?
Une tonne de questions qui vaut bien une saison culturelle entière sur le sujet. C'est du moins le parti pris de la Métropole Européenne de Lille (MEL) qui propose tout un tas d'events sur le sujet avec la Condition Publique, le musée de Fromelles et d'autres partenaires du secteur.
Et ça commence par une expo à La Condition Publique, jusqu'au 16 juillet. Après une première version à Paris, c'est là que la Fondation groupe EDF propose son expo Fake News 2, art fiction mensonge. Mais en version augmentée avec de nouvelles œuvres. "Vingt-deux artistes ont participé avec toutes sortes de technologies et de pratiques artistiques", compte Emma Darquie, médiatrice culturelle à La Condition Publique.
Car quoi de mieux que l'art pour questionner notre rapport à l'info, à la vérité et aux outils de fabrication et de diffusion d'infos, véridiques ou non. Fausses unes de journaux, fond vert, logiciel de retouche pour reproduire une peinture de la Renaissance, oiseaux bleus enfermés dans des cages avec tweets drôlement faux...
Chacun·e donne ainsi son regard sur le phénomène et montre comment les fake news sont fabriquées, diffusées et comment y remédier. "Leurs œuvres ne sont pas là pour nous tromper mais pour essayer de nous éduquer et de combattre les fausses nouvelles", ajoute la médiatrice culturelle.
En plus de l'expo, l'artiste résident du moment, Filipe Vilas-Boas, a créé avec le Labo148, une installation qui va vous rappeler les manifs de dehors... Elle porte sur les mouvements sociaux, la répression et les espaces de liberté d'expression. Perfect timing
Dans la continuité de cette expo, on vous recommande aussi de faire un tour au musée de la bataille de Fromelles, pour découvrir la mini-expo Fausses nouvelles/Vraie(s) bataille(s), jusqu'au 26 juin. Et non, il n'y a pas que les bombes qui servent d'armes de guerre. Le 23 avril à 15h pour 2,50€, vous pouvez aussi avoir une visite guidée du musée où les questions autour de l'engagement volontaire et la propagande sont abordées.
Et pour aller encore plus loin, de nombreuses médiathèques proposent également un espace dédié aux fake news, en itinérance. On vous laisse piocher dans le programme.
La saison culturelle de la MEL ne s'arrête pas là. Rencontres, animations et spectacles sont aussi de la partie un peu partout dans la métropole.
À l'IRTS de Loos le 31 mars à 14h30, préparez-vous à une conférence passionnante sur le complotisme et les croyances conspirationnistes avec Sylvain Delouée, maître de conférence en psychologie sociale. Gratuit sans réservation.
Au musée de la bataille de Fromelles, deux rencontres sont à noter : d'abord celle avec le reporter de guerre Edouard Elias, qui vient parler des difficultés de diffusion des vraies infos en temps de conflit et des risques en tant que journaliste terrain. Date à venir. Gratuit, sur réservation.
Toujours dans ce musée, les amateur·rices de philo vont pouvoir débattre le 4 mai à 18h, sur les raisons qui poussent les hommes et les femmes à s'engager dans des conflits armés et le rôle des images projetées dans leur esprit. Gratuit sur réservation.
La Rose des Vents de Villeneuve d'Ascq propose trois spectacles à découvrir principalement à La Condition Publique :
*Comptez entre 8 et 21€ la place.
Pour les animations de la saison, il va vous falloir un chapeau d'enquêteur·rice. Trois jeux de chasse aux intox et de recherche de vérité sont calés dans votre agenda :
Pour voir le programme complet, rendez-vous sur le site de la MEL, la page Facebook et Instagram.
Article sponsorisé @Métropole Européenne de Lille
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article écrit
par Mathilde Dolinger