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Après deux ans de bataille judiciaire, c'est terminé pour le Windsor

Margot Hoornaert 1 min de lecture
12 juin 2023, Night Night

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Voilà deux ans maintenant que le Windsor et ses fameux cocktails étaient menacés de disparaître. Le problème on vous le rappelle : il était abrité juste à côté de l’hôtel Bellevue, qui souhaitait récupérer le local pour s’agrandir. L’affaire était portée devant la justice et vient de se clore : le bar a définitivement fermé ses portes ce 10 juin après 25 ans d'existence. Mais le gérant, Gauthier Castelain, n'a pas fini de se battre.

On ne pourra plus siroter les cocktails mythiques du Windsor dans son ambiance tamisée connue de bien des Lillois·es. Le bar du centre, institution de la vie nocturne depuis 25 ans, a servi ses tout derniers verres ce samedi 10 juin. La bataille judiciaire aura duré deux ans, mais vient de toucher à sa fin, enfin presque.

On avait suivi l'affaire ici mais pour vous résumer les faits : le Windsor, géré par Gauthier Castelain, c'est un quart de siècle de voisinage avec l’hôtel Bellevue, qui a fini par tourner au règlement de comptes. Pourquoi ? Parce que c’est la société lilloise d’investissement hôtelier (SLIH) qui possède l’hôtel et les murs que Gauthier sous-louait via un contrat de location-gérance signé il y a 25 ans (et dans lequel certaines irrégularités avaient été découvertes).

Depuis 2021, le Bellevue voulait récupérer ces fameux murs. Sauf que Gauthier, évidemment, voulait rester et surtout faire reconnaitre son fonds de commerce. "Je viens de perdre devant le tribunal de commerce, j'ai dû quitter les lieux, mais la bataille devant le tribunal judiciaire continue pour la valorisation du fonds de commerce, pour faire valoir le fait qu'il me revienne."

Le Windsor était connu, entre autres, pour ses cocktails géants.

Un projet pour rebondir ?

Un combat symbolique dans la mesure où Gauthier veut qu'on reconnaisse le travail qu'il a mené depuis 25 ans, mais aussi vital. "J'en ai besoin pour pouvoir rebondir décemment, avoir une chance de me donner les moyens de rouvrir une affaire", explique-t-il. Affaire à suivre, donc, mais on ne manquera pas de vous tenir au courant.

Vozer Vozer

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par Margot Hoornaert

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