On avait eu un petit espoir de venir manger en terrasse à Chaud Bouillon cet été. Mais le plus gros des travaux à l'intérieur des halles gourmandes de la halle F6 va seulement démarrer. Il faudra donc attendre fin 2023 pour voir enfin éclore ce projet qui se veut "gourmand, festif et solidaire". Les offres d'emploi, elles, sont déjà sorties.
Il fait faim dans la halle F6 de l’ancienne usine Fives-Cail. Depuis le passage de la Friche Gourmande pendant deux étés sur place, les Fivois et Fivoises attendent avec impatience l'ouverture des Halles Gourmandes de Chaud Bouillon, gérées par l’exploitant Petite Lune. Les fourneaux devaient être allumés pour 2020, année bien compliquée pour ouvrir en temps et en heure un endroit qui a besoin de pas mal de travaux, d'autorisations et qui veut accueillir du public.
Ça mijote
Si on a pu croire le projet abandonné avec les mois qui passaient, on sait depuis l'été dernier que tout est encore sur les rails. Lors de son dernier point sur l'avancée des différents travaux sur Fives-Cail, la mairie de Lille avait fixé comme objectif l'année 2023. Et en début d'année, Petite Lune avait même bon espoir d'ouvrir avant l'été.
"On espère ouvrir idéalement à la mi-juin", expliquait en février Antoine Braud, président de Petite Lune. Recontacté il y a quelques jours, force est de constater que l'idéal ne sera pas au rendez-vous.
"Les autorisations administratives qu'il faut attendre et les retards, c'est la vie de l'immobilier, confesse le président. Mais nous ne sommes pas restés sans rien faire depuis : on a beaucoup mobilisé la filière des producteurs en amont, on est sûr de l'offre de restauration et le sol du site est nettoyé et préparé. Les travaux vont donc démarrer incessamment sous peu."
Ces derniers devraient prendre "entre trois et quatre mois", ce qui nous amènerait bien à la fin 2023. Un timing également confirmé par Sébastien Duhem, adjoint en charge du quartier de Fives, il y a quelques jours.
Comptoirs, événementiel et offres d'emplois
Pour ce qui est du concept, on reste sur la même vibe qu'annoncée en février : "une halle gourmande et solidaire" alliée à une grosse programmation événementielle. "C'est tout un écosystème qui débarque en réalité, appuie Antoine Braud. Chaud Bouillon, c'est aussi une ferme urbaine, une cuisine commune et l’incubateur culinaire de Baluchon déjà ouverts. Sans oublier la Loco en face et une brasserie qui doit arriver en halle G1."
Le président de Petite Lune compte bien créer des synergies autour de son local équipé de 150m² de cuisine pouvant accueillir 400 personnes et 300 en terrasse, sous la halle qui doit être végétalisée. Difficile en revanche d'en savoir beaucoup plus sur l'offre food à proprement parler. On sait que ces halles ne fonctionneront pas comme un food-court avec des corners "à l'anglo-saxonne" comme on peut déjà en voir à Lille.
Ici, ça parle plus de "comptoirs autour d'une dizaine de thématiques", de "cuisine du monde" et d'un cahier des charges strict axé sur l’alimentation durable, locale et bio tout en restant abordable. Surtout, Petite Lune a dans l'idée de faire varier cette offre food selon sa programmation évènementielle qu'elle imagine solidaire, culturelle et tournée vers le quartier.
Celle ou celui qui se chargera de cette partie est d'ailleurs activement recherché.e en ce moment. D'autres postes sont aussi ouverts et on vous laisse checker les offres directement sur Linkedin.
Et on revient comme d'habitude vous en dire plus sur les Halles Gourmandes de Chaud Bouillon dès qu'on en a.