Cela concernera un tronçon de 10km entre Dourges et Seclin, que voici :
"Ce qu'on veut éviter au maximum, ce sont les passagers seuls à bord. Le but c'est d'augmenter le nombre de personnes par voiture pour baisser le nombre de voitures", précise le préfet. Et de résumer : "C'est plus fluide, plus efficace, plus écolo et ça permet aux utilisateurs de faire des économies en partageant les coûts."
Amendes dès fin septembre
Pour contrôler le respect des règles, des caméras thermiques ont été installées sur le tronçon concerné. Tout le mois de septembre, elles seront là uniquement pour faire de la pédagogie. "À chaque fois qu'un autosoliste utilisera la voie de gauche quand il ne peut pas, sa plaque d'immatriculation s'affichera sur les panneaux lumineux situés au dessus de la route en plus d'un message lui demandant de changer de voie", détaille le Georges-François Leclerc. Mais "dès fin septembre/début octobre" selon la Pref', place aux sanctions. Si vous ne respectez pas la règle, ça sera amende à 135€.
Pour le moment ce sont 10km qui sont concernés mais si tout se passe bien ça devrait être poussé à 13km (la distance sera allongée après Seclin) dès novembre 2023. En tout cas d'après les scénarios calculés en amont par la Pref', "sur les 10km Dourges/Seclin, le gain de temps pour les usagers de la voie réservée est de 7 minutes."
Au total l'expérimentation (déjà adoptée à côté de Lyon et de Grenoble par exemple) devrait durer un an, mais si elle est concluante elle sera "prolongée indéfiniment." Pour vous donner un ordre d'idée : +1% de covoit', c'est 600 voitures en moins qui circulent.