"La précarité menstruelle, ça reste encore un tabou en 2023", confie Héloïse de l'asso Ephatha. La jeune femme rencontre au quotidien des personnes en situation de précarité dans le local fivois. "Et on ne parle pas forcément de grande précarité, plutôt celle du quotidien, celle des coups durs ou de la solitude".
Et s'acheter tout ce qu'il faut chaque mois quand les règles arrivent peut devenir un vrai budget quand les fins de mois sont difficiles. Alors certain·es font l'impasse et passent au système D. Ou mettent même leur santé en jeu en gardant par exemple un tampon trop longtemps, faute de mieux. "Ça peut être une étudiante, une femme à la rue ou juste une autre qui a une mauvaise passe", continue Héloïse.