L'arrêt de la clope dans la tête de beaucoup de fumeur·ses, ça équivaut à courir un marathon, sans entraînement, sans chaussures adéquates et sans eau. Pourtant, ce n'est pas forcément comme ça que ça se passe. Le marathon qu'on s'imagine, ce sont des idées reçues qui font obstacle à notre motivation.
Et la vérité, c'est que l'arrêt de la clope peut aussi être une balade de santé avec quelques petites montées et descentes. On va donner un coup de boule à vos préjugés, vous verrez ça ira mieux après.
"Je vais être énervé·e si je ne fume plus"
Oui et non. En fait, c'est le manque de nicotine qui parle à ce moment-là. Sauf qu'une bonne partie des fumeur·ses n'est pas accro à la nicotine mais au geste de fumer. Donc "tous les fumeurs ne ressentiront pas forcément de colère ou autres symptômes liés au manque en se sevrant", commence Elise Oudin, infirmière tabacologue à Amiens. Et celles et ceux qui sont accros donc possiblement vénères en sevrage, peuvent tout à fait combler ce manque avec un substitut nicotinique. Et donc continuer d'être sereins et sereines.