Comment ? "En changeant des détails de vos rituels pour brouiller l'écoute du cerveau". Vous pouvez changer de place pour boire votre café, prendre un thé plutôt qu'un kawa, partir vous laver les dents, prendre une gomme ou encore une pastille nicotinique, etc. "On va esquiver cette pulsion en faisant autre chose et/ou en allant ailleurs." Et aussi en jetant tous ces cendriers, briquets, allumettes qui traînent chez vous.
Si votre main cherche une cigarette par réflexe, n'oubliez pas que cette pulsion ne dure que trois minutes. Ça laisse le temps de passer en revue pourquoi vous avez choisi d'arrêter de fumer : économiser de la thune, ne plus respirer comme une patate après avoir monté cinq marches... "Il faut s'automotiver, se poser et réfléchir à tout ce qu'on gagne en arrêtant de fumer, tout ce qui est arrivé de bien et qu'on n'avait pas prévu depuis qu'on s'est lancé." Meilleure haleine, meilleure peau, cheveux plus beaux, moins de troubles de l'érection (et oui, ça joue) et on en passe.
Lutter contre la clope-copine
Vous la connaissez bien celle-là. C'est celle que vous prenez parce que vous êtes stressé·e par exemple. "
C'est la cigarette qui accompagne ou gère une émotion, résume Maryse.
Et contrairement à ce qu'on peut penser, le tabac est un stresseur."
Pour cette dépendance, il va donc falloir trouver d'autres manières de gérer votre stress. "
La plus grande aide que vous trouverez, ce sont les endorphines. Que vous trouverez en faisant du sport régulièrement", continue la tabacologue. Mais avoir un loisir de manière générale, ça baisse la pression. Et sinon, il y a tous ces petits outils qui permettent de
réapprendre à respirer et à se détendre comme les applications
Petit BamBou ou Cohérence cardiaque.