Il faut savoir que la Braderie de l'Art est née d'un manque de thune en 1990. "Ma mère voulait acheter l'œuvre d'un artiste mais quand elle a vu que ça coûtait le salaire de mon père, elle a laissé tomber", raconte Fanny, la fondatrice de l'event. Ça m'a fait réfléchir : comment proposer des œuvres abordables à des gens qui n'ont pas de pognon, sans pour autant 'brader' l'art des artistes ?"
L'ampoule au-dessus de sa tête s'est allumée : en proposant aux artistes d'improviser des œuvres en 24h non-stop, sur du matériel et des matériaux de récup. "Ils ne font pas l'art qu'ils font d'habitude et ça permet de faire des petits prix", résume Fanny, qui va encore plus loin, en proposant aux artistes de travailler devant les visiteur·ses, qui pourront acheter sur place leurs productions.
Un hangar rempli de matos
Et quand on parle matos de récup, on parle de vieux objets, de pneu usé, de planches un peu cabossées en passant par des filets de pêche, des morceaux de plastique troués, de l'électroménager HS, des meubles abîmés. Bref, un bon stock de junk en tout genre.