Mos Art a commencé comme beaucoup d'autres ados de 15 ans : en faisant du graffiti dans les rues de sa ville "parce que c'était à contre-courant, c'était du vandalisme et pour me faire reconnaître dans la rue, raconte le Lillois qui a grandi à Villeneuve-d'Ascq. J'ai fait pas mal de gardes à vue parce que je n'étais pas très rapide pour dessiner et puis j'étais un peu bête."
24h pour faire un pochoir
Mais aujourd'hui, c'est moins par le graffiti que par le pochoir que Mos Art est connu. "Je n'avais pas de talent particulier en dessin. Le pochoir, comme on part d'une image qui existe déjà, ça nous permet d'avoir des bases pour travailler dessus", continue le street artist qui reprend majoritairement des photos et images de personnes ou personnages mais aussi parfois d'animaux. Je choisi des visages qui me parlent avec une émotion ou une expression particulière", ajoute-t-il.