Comme Caroline qui a hébergé trois femmes depuis qu'elle a découvert l'association. "La première fois, c'était une femme et sa fille de 2 ans, raconte l'habitante de Marcq-en-Barœul. À la suite d'une publication sur Facebook, j'ai découvert qu'elle avait besoin d'un hébergement en urgence pour le soir-même. Je me suis dit qu'elle avait eu le courage de partir de chez elle, ce n'était pas pour y retourner par manque de solution. Alors instinctivement je me suis proposée. Elle est restée trois jours et au début on était un peu mal à l'aise mais finalement grâce aux enfants, on a brisé la glace."
"Le premier pas peut-être compliqué mais ça nous coûte pas grand chose et pour elles, ça peut tout changer."
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La durée est libre et est choisie par l'abritant. Ça peut être une nuit comme deux semaines", rassure Charlyne qui aimerait atteindre 100 hébergements d'urgence citoyens cette année dans la région. Après un entretien de motivation et une vérification de leur identité, les abritant·es signent de la paperasse qui assure notamment les questions de confidentialité (tout comme les hébergé·es). Rassurez-vous, iels ne sont pas appelé·es tous les quatre matins et
rien n'oblige à accepter à chaque fois. Si vous voulez accueillir des victimes de violences, c'est par
ici.
Devenir bénévole
Comme on vous l'a dit plus haut, il est aussi possible de devenir bénévole. On peut gérer les missions du centre d'appel (analyser les situations par téléphone, renvoyer vers les antennes régionales pour trouver un logement d'urgence, etc) ou agir dans le pôle qui gère les relations entre abritant·es et hébergé·es.