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À Lille et autour, vous pouvez aider les femmes victimes de violences en les hébergeant

Aurore Garot 3 min de lecture
26 mars 2024, Solidarité

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L'association nationale Un abri qui sauve des vies a développé une antenne dans les Hauts-de-France pour aider les victimes de violences intrafamiliales (majoritairement des femmes) du secteur. L'objectif : leur proposer une solution de logement d'urgence chez des habitant·es volontaires pour quelques jours ou semaines. Et si on vous en parle, c'est parce que l'asso recherche des abritant·es prêt·es à faire le premier pas. 



On ne sait pas si vous le savez, mais la première chose à faire pour aider les personnes victimes de violences conjugales ou plus largement intrafamiliales, c'est de les mettre en sécurité. Le problème : les hébergements d'urgence manquent terriblement partout sur le territoire.

"Pendant le confinement, le 3919 s'est retrouvé submergé d'appels par des femmes victimes de violences, rappelle Charlyne Péculier qui était à l'époque étudiante en M2 communication à Paris. On voyait les initiatives pour les soignants à qui des citoyens proposaient leur logement près des hôpitaux. On s'est dit qu'on pouvait proposer la même chose pour les victimes de violences intrafamiliales, femmes et hommes même si les femmes sont très majoritaires."
Quatre ans plus tard, le projet étudiant est devenu une asso qui a pris de l'ampleur, avec un service d'appel d'urgence accessible 24h/24 et 7j/7, plus d'une centaine de bénévoles et 443 abritant·es volontaires dont 43 pour la jeune antenne des Hauts-de-France. "On est aussi en contact avec des structures locales comme Solfa à Lille", précise Charlyne qui tient à travailler avec des professionnel·les sur ces problématiques.

Devenir abritant·e volontaire 

Vous voyez où on veut en venir ? L'asso recherche de nouveaux et nouvelles bénévoles mais aussi et surtout des citoyen·nes prêt·es à mettre à disposition une chambre ou même un simple canapé-lit aux victimes du secteur pour quelques jours ou semaines.
 

Comme Caroline qui a hébergé trois femmes depuis qu'elle a découvert l'association. "La première fois, c'était une femme et sa fille de 2 ans, raconte l'habitante de Marcq-en-Barœul. À la suite d'une publication sur Facebook, j'ai découvert qu'elle avait besoin d'un hébergement en urgence pour le soir-même. Je me suis dit qu'elle avait eu le courage de partir de chez elle, ce n'était pas pour y retourner par manque de solution. Alors instinctivement je me suis proposée. Elle est restée trois jours et au début on était un peu mal à l'aise mais finalement grâce aux enfants, on a brisé la glace." 

"Le premier pas peut-être compliqué mais ça nous coûte pas grand chose et pour elles, ça peut tout changer."

"La durée est libre et est choisie par l'abritant. Ça peut être une nuit comme deux semaines", rassure Charlyne qui aimerait atteindre 100 hébergements d'urgence citoyens cette année dans la région. Après un entretien de motivation et une vérification de leur identité, les abritant·es signent de la paperasse qui assure notamment les questions de confidentialité (tout comme les hébergé·es). Rassurez-vous, iels ne sont pas appelé·es tous les quatre matins et rien n'oblige à accepter à chaque fois. Si vous voulez accueillir des victimes de violences, c'est par ici

Devenir bénévole

Comme on vous l'a dit plus haut, il est aussi possible de devenir bénévole. On peut gérer les missions du centre d'appel (analyser les situations par téléphone, renvoyer vers les antennes régionales pour trouver un logement d'urgence, etc) ou agir dans le pôle qui gère les relations entre abritant·es et hébergé·es. 
"On donne une formation très courte pour le côté fonctionnement, sensibilisation, méthodo avec une coordinatrice formée sur ces questions et on donne des documents, explique Charlyne. Mais notre but n'est pas de remplacer les travailleurs sociaux." Pour s'engager, c'est par ici
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article écrit
par Aurore Garot

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