Un outil tout en un
Rustine Libre s'avère bien pratique autant pour les pros que les cyclistes. On peut :
- avoir les fiches des réparateur·rices et leur localisation,
- prendre rendez-vous directement sur la plateforme,
- faire un auto-diagnostic écrit (avec ou sans photo) pour donner un aperçu du problème,
- échanger avec le ou la réparateur·rice,
- tenir un carnet d'entretien.
"C'est intuitif pour la voiture, alors pourquoi pas le faire pour le vélo ? Ça permet d'avoir un suivi des réparations réalisées, voir s'il y a un problème récurrent... ça peut aider les deux parties." En cas de revente du vélo, le carnet peut en plus être transmis d'un·e cycliste à un·e autre.
Mettre en avant des réparateur·rices solidaires
Autre avantage, la plateforme permet de mettre en avant des types de structures parfois invisibilisées : "
il y a des réparateurs qui sont en itinérance, d'autres qui sont regroupés sous une forme associative ou qui font de la réparation solidaire ou encore de l'autoréparation", explique Marie-Charlotte qui veut aider les réparateur·rices à développer des collaborations entre elleux, via l'outil.
Et si Rustine Libre a été développée par l'APES (Acteurs Pour une Economie Solidaire), elle a pour objectif de s'autonomiser. "
On veut que ça soit une plateforme avec un angle citoyen, mais tout le modèle économique est encore à construire."
Et c'est gratos. Si vous voulez en savoir plus sur la plateforme et la démarche, sachez que la team de Rustine Libre est présente à la
brocante de vélos qui a lieu tous les premiers mardis du mois à côté de la Maison des Mobilités.