Autant dire que là, les bénévoles ne comprennent plus rien. "Je n'aurai jamais pensé que ça puisse arriver. Pourquoi essayer de voler à trois reprises la caisse d'une épicerie solidaire pour étudiants en galère ? Ce n'est pas comme si on avait beaucoup d'argent. Le panier moyen est de 4,50€, on a 60€ à tout casser et en petite monnaie en plus."
Plainte déposée, sécurité renforcée
En plus, les faits se sont forcément produits pendant les horaires d'ouverture de la fac. Mais comme il fallait s'y attendre, il n'y a pas de caméras près du local qui permettent pour l'instant de déterminer un·e ou des coupable(s). "La probabilité que ce soient des personnes extérieures est minime. On est un peu paumé sur le campus, il faut le vouloir pour venir jusqu'à notre local." Mais l'acharnement des voleur·ses ne s'explique pas pour l'instant. "85% des étudiants qui viennent à l'AGORAé sont internationaux, est-ce que ça serait un acte xénophobe ? Honnêtement on n'en sait rien."